Suite du fabuleux Mystère de la chambre jaune, toujours écrit par Gaston Leroux, ce bouquin a tous les avantages et défauts du précédent.
Défauts? Oui, un surtout, l’écriture : lourde, étrange, pas toujours agréable à lire. Mais bon elle s’efface devant l’intrigue, le scenario. Comme dans le premier bouquin, on est dans une situation extrêmement tordue, un polar de très haut calibre où seule la raison vient à bout du problème. Difficile de pouvoir deviner tous les tenants et aboutissants de l’histoire avant les dernières lignes. C’est en gros un livre très prenant où l’on se retrouve dans un étouffant espace clos (enfin, presque) qui devient le lieu de sordides révélations. Comme dans le premier, ce qui ne semble explicable que par le fantastique sera montré comme tout-à-fait plausible au final. J’avais préféré le premier. Celui-ci a un côté sentimentaliste par moments qui gêne l’intrigue et tire en longueur ; et puis il est un peu plus prévisible quand même. Mais ce Parfum de la dame en noir reste un excellent bouquin…