Deuxième film Grindhouse, par Môssieur Rodriguez, superbe
Rho putain que c’est bon. Dès le début, on est dans l’ambiance « old school » voulue dans la lignée Grindhouse (j’ai pas vu le 1er, celui de Tarantino, mais il me le faudrait). Trainées sur la pellicule, musique bien garage, poncifs du genre, tout y est. A commencer par une bande-annonce d’enfer : Machette ; si j’ai bien comprisles rumeurs, il risque quand même d’y avoir un vrai film de cette bande-annonce, et ça ce serait magnifique. Voilà pour a mise en bouche…
Planet Terror commence par nous présenter les principaux personnages qui vont être les héros ou les méchants de ce survival gore. Une superbe gogo dancer rebelle et au caractère bien trempé. Une médecin fanatique de la seringue. Un latino dont la maîtrise du flingue n’égale que le tempérament de feu. Un sheriff qui croyait avoir tout vu. Un patron de restaurant gardant jalousement sa recette de barbecue. Un scientifique homme d’affaires pourri qui collectionne les burnes. Un lieutenent militaire très dur. Et on pourrait en rajouter encore, Rodriguez nous pndant une galerie de personnages bien trempés, mêlant les classiques et ses pires délires.
Très vite, on se retrouve donc avec un gaz libéré qui a la facheuse tendance de transformer les gens en zombies purulents ; le côté purulent permet d’ailleurs de faire gicler sang et pus à la moindre balle ou baffe. Un groupe de survivants donc, une intrigue qui devrait permettre de sauver le monde avce un antidote, une love-story. Que du déjà-vu, oui, mais pimenté à la sauce Grindhouse, et c’est là que ça dépote grave. Bastons, sang, guns, courses poursuites, beuglements, cris, rhaaaa, c’est assez jouissif. Trash, gore, pas politically correct, bref que du bon. Quelle bonne soirée. Et pis bon on enchaîne les trucs d’anthologie. Evidemment, le fameux fusil d’assaut remplaçant une jambe amputée fait partie des tours de force ; et Rose McGowan fait des trucs fous avec ses jambes donc. Je dois dire aussi que le gentil ferrailleur qui s’avère être un super pistollero est magnifique, un rôle qui colle parfatement au gentil thanatopracteur de Sic Feet Under.
Excellent film, très défoulant, un bon moment… qui me rappelle que je n’ai toujours pas bloggé sur 28 Days Later, vu il y a quelques semaines déjà. Ca va venir.
Et machette pour la bonne bouche :