Un bon film d’action décapant…
L’idée de base du scenario de ce film tient sur une feuille de PQ : des centaines de serpents, tous plus venimeux les uns que les autres, sont libérés dans un avion de ligne au milieu des passagers terrorisés. Rien que comme ça, ça sonne bien et ça promet de bonnes scènes. Après, on cherche à expliquer le tout : Sean est témoin du meurtre d’un procureur par le parrain du crime organisé Eddie Kim ; l’agent spécial du FBI Flynn va devoir l’escorter en avion de Honolulu à Los Angeles ; afin de tuer le témoin, Eddie Kim fait lâcher ces serpents rendus fous par des phéromones. Bien avant sa sortie, bien avant la moindre pub ou le moindre trailer, le film a bénéficié d’un buzz considérable sur le net ; bloggers et fans se sont relayés des infos plus ou moins valables, des mini-clips et de fausses bandes annonces ont surgi. Le film est né là-dessus, certaines scènes ont même été rajoutées par la suite pour faire le lien entre le net et le produit. Cet engouement a profité à ce qui aurait été autrement un film perdu au milieu d’autres.
On a dnc plein d’éléments très classiques. Comme dans tout film de catastrophe d’avion, on a divers personnages très typés que l’on nous présente à l’embarquement et au décollage, et l’on peut voir les conflits naître déjà. Et ici, ils sont vraiment archétypés. Le couple nymphomane de sales jeunes fumeurs, la bimbo à baffer avec son clebs débile, le businessman acariâtre, le beau chanteur de RnB qui se la pête, le couple revenant de voyage de noces avec le mari qui ne supporte pas l’avion, etc. Et au milieu notre jeune et dynamique surfeur témoin du meurtre, et osn protecteur incarné par un Samuel L. Jackson en excellente forme. Si on rajoute les hôtesses de l’air (dont la jolie Julianna Margulies de The Lost Room), le steward que tout le monde croît gay, les pilotes, on obtient une population prête à exploser, même sans les serpents. Et quand ceux-ci s’en mêlent, la panique survient. Le film est crû, trash, virant parfois au gore même (l’effet de certains venins par ex), et doté d’un humour solide bien que peu subtil.
En gros, on sent que le film a été fait sans autre prétention que de s’éclater un bon coup. Et c’est réussi avec panache. C’est de l’action pure, un bon gros délire. Avec des centaines de serpents, des longs, des courts, des gris, des verts, des rouges, des noirs, des petits, des gros (voir même un très gros), des méchants, des très méchants. Ca glisse et ça se tord de partout. Déconseillé aux personnes qui en ont la phobie évidemment, mais fortement conseillé autrement.
Une réflexion sur « Snakes on a Plane »