- Auteur : Guillaume Sanchez
- Illustrateur : Tom Dabrowsky
- Nbr de joueurs :3-5
- Durée estimée : 45-60 minutes
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L’avis de Jon :
Arrivé un peu plus tôt que mes complices sur le site du festival, j’en ai profité pour boire une bière au proto lab en testant The Last Scavengers en compagnie de l’auteur et de l’illustrateur. Un prototype, mais de bonne qualité et déjà bien abouti d’un jeu qui a remporté le Meeple d’or 2018 à Bruxelles. Les auteurs le définissent comme un jeu d’exploration et d’opportunisme avec une mécanique de time track. Qu’est-ce à dire?
The Last Scavengers nous met dans la peau d’extraterrestres tout droits sortis d’une SF aux graphismes assez pulp allant piller les restes d’une planète pour en récupérer le maximum de matériau avant qu’elle soit définitivement avalée par l’espace. A notre tour de jeu, on choisit l’action que l’on veut faire. On peut retourner de nouvelles tuiles autour de nous pour savoir quelle ressource se trouve dessus, se déplacer, collecter les ressources de notre tuile, ou encore jouer des cartes avec des pouvoirs spéciaux. Il existe également un système de marché qui nous permet d’échanger des cartes ou des ressources contre des outils plus performants pour notre exploration. Chacune de ces actions prendra un certain nombre d’heures et de ce fait les joueurs ne joueront pas à tour de rôle, mais ça sera toujours au “plus en retard” de jouer. Il ne faut pas non plus oublier de dormir durant la nuit, et il est essentiel de bien calculer le moment où l’on va se coucher afin de ne pas laisser trop de liberté aux adversaires. Enfin le plateau de jeu en décomposition ira rétrécissant au fur et à mesure de la partie, ce qui compliquera encore plus les choses.
En résumé, même si il n’est pas totalement abouti, The Last Scavengers offre de belles promesses. Un jeu assez rapide et simple dans ses règles et son fonctionnement mais qui permet de belles bagarres. Je me réjouis de voir la version définitive lorsqu’elle verra le jour.