Dix personnes qui ne se connaissent pas se réveillent sur la superbe plage d’une île déserte. Amnésiques, ils n’ont avec eux que quelques objets pour s’aider à survivre dans cet environnement qui va vite s’avérer hostile. Aucune épave à l’horizon et quelques éléments étranges en plus. Il y a quelque chose de louche là-dessous. Ah oui, et bien sûr nos dix naufragés sont dotés de personnalités fortes et pas toujours franchement compatibles.
Sous ses faux airs de Lost, The I-Land se résout en une saison de 7 épisodes, avec ses révélations, ses mystères, ses retournements de situation (prévisibles) et ses scènes d’action. Il y a du suspens, du cliffhanger, et aussi pas mal de délires et un certain nombre de trucs bizarres.
Difficile de ne pas faire la comparaison avec Lost évidemment (naufragés, île, trucs bizarres, flashbacks), même si ici on part assez vite dans des explications autres. En fait en 7 épisodes, la série s’explique et répond aux questions ; elle va donc beaucoup moins loin que son ancêtre. Et au final le tout part dans une ambiance et un style très différent. Seule la situation de base a de fortes ressemblances en fait. Après, pour le reste, The I-Land se forge sa propre personnalité et nous emmène dans une intrigue au rythme soutenu qui va plonger à la fois dans le passé des protagonistes et dans ce qu’ils vivent sur l’île. C’est assez sympathique, avec de belles images et quelques bonnes idées ; mais rien de révolutionnaire non plus. On a des personnages ultra-archétypiques, des révélations que l’on voit venir, et un final qui se situe dans le post-apo juste pour être à la mode du changement climatique et sans que cela n’ait de lien solide avec le reste.
Alors oui je reste pas mal sur ma faim. Si vous avez du temps libre, allez-y, mais sinon il y a pas mal d’autres choses à voir aussi.