Et hop, un nouveau bouquin rapidement lu de la collection des Saisons de l’Etrange, qui fait plus ou moins suite au Nombril du Monde puisque l’on y retrouve l’agence Arkham d’enquête sur des phénomènes paranormaux. Ici nos détectives de l’étrange vont suivre deux énigmes : des morts en série de petites vieilles retrouvées sans blessures mais dont les organes internes sont tous écrasés, et des événements mystérieux dans une fabrique de bouteilles.
Si j’ai dévoré ce roman en deux jours à peine (et encore, avec pas mal de boulot à côté), c’est surtout parce qu’il est vraiment court, plus que par véritable passion pour son contenu. J’ai trouvé le scénario un peu léger. D’un côté sur les petites vieilles on voit très vite où l’on veut en venir et la résolution est assez simple ; de l’autre l’enquête sur la fabrique de bouteilles fait un peu « pièce ajoutée » dont le lien avec la première est assez poussive (et pourtant c’est celle-ci qui donne son titre au roman). Les deux personnages principaux qui enquêtent sont assez fades. Et quand on amène des personnages plus marquants (les leaders de l’agence), ils deviennent trop clichés et trop caricaturaux (franchement, la sortie de voiture de Lucille, c’est du too much). Alors oui il y a du rythme parce que le format est court et que l’on ne traîne pas en longueur. Mais ça reste très disparate avec ces deux fils qui ne se nouent jamais.
Nettement inférieur au Nombril du Monde, ce bouquin est dans le bas du classement des Saisons de l’Etrange. Je n’ai pas été fondamentalement passionné. Dispensable, à mon avis.