La saison 1 de Biohackers nous avait fait plonger dans un monde sympathique pour un thriller agréable. Avec son final au cliffhanger solide, j’attendais cette saison 2 pour me faire un avis sur la série. Mia va se réveiller sans souvenirs de tout ce qui s’est passé dans la première saison, mais très vite on s’en rendra compte et on travaillera à la remettre sur le droit chemin de l’enquête. Car ou, on avait identifié sans grande surprise le grand méchant de la première saison… qui s’avère en fait n’être qu’aux ordres d’un autre grand méchant, toujours lié au milieu de la technologie de pointe, de la recherche médicale et génétique, et des sciences.
Ce qu’il y avait de plus intéressant dans la première saison, c’était le côté scientifique, les questionnements éthiques là autour, les interrogations sur les utilisations de la science, etc. Bref, le contexte, car l’intrigue était très très classique et déjà vue et revue. Ici on laisse un peu de côté les aspects les plus intéressants de ce contexte qui ne sont guère utilisés. Et on se repose sur une intrigue à la « oignon » où on nous révèle des couches de méchants qui se cachent derrière les autres méchants, couche après couche, la fin de la saison nous apprenant (oh spoiler) qu’on a donc un nouveau méchant (duo de méchants en fait) et cela se termine sur un événement qui relance le tout alors que l’on croyait en avoir fini.
Si elle reste toujours plutôt bien réalisée et jouée, la série n’a plus rien de novateur comme son contexte l’était sur la première. On est dans le thriller d’ado classique qui ne brille pas par son originalité ni par sa capacité à nous tenir en haleine. Je suis allé au bout de la saison pour voir s’ils nous réservaient pas un petit truc en plus mais non. C’est au final assez plat, et c’est dommage car il y avait pas mal d’éléments prometteurs.