The Big Bang Theory – saison 5

Cinq saisons que l’on suit les péripéties de notre quatuor de geeks, cette fois définitivement et solidement entouré de plusieurs personnages complètement intégrés et devenus principaux eux aussi, comme Amy ou Bernadette. La série continue sur la lancée de la 4ème saison, à savoir un peu moins de rires. Peut-être par habitude de certains gags et de certaines situations. Chaque personnage est poussé un peu au maximum de ses travers pour en faire ressortir des éléments comiques qui fonctionnent, certes, mais on a un peu perdu la nouveauté et la découverte des débuts. On s’amuse toujours beaucoup cependant, et les différentes références geeks sont toujours aussi bonnes. Par contre, on gagne un peu dans l’aspect feuilletonnant, avec des arcs scénaristiques sur la durée ; un en particulier, suivant Howard et Bernadette.

Reste que les éléments qui font son succès sont toujours les mêmes. Y compris ceux que l’on critique ; les allergiques aux rires pré-enregistrés (j’en connais) passeront à nouveau leur chemin. Séries télé, jeux vidéo (la déprime sur Red Dead Redemption), jeux de rôles (et les dés pour prendre des décisions), jeux de société, comics, informatique, technologie (fabuleux épisode avec Siri), web TV (rhaaa, l’émission de Sheldon et Amy) on se retrouve en terrain conquis. Sheldon devient exaspérant au point que l’on prend un réel plaisir aux séances de Sheldon-bashing. Howard, lui, prend sa revanche sur le fait qu’il « n’a qu’un master ». Au niveau des guests, l’apparition remarquée de Stephen Hawking place la barre très haut. Will Wheaton est lui devenu un habitué par contre.

La fin de la saison change beaucoup de choses et promet d’apporter un peu de nouveauté pour la suite, du moins peut-on l’espérer. Big Bang Theory reste un grand moment de rigolade, une série qui détend bien. Vu les chiffres d’audience, elle ne risque pas de s’arrêter de sitôt, en plus. A voir comment les showrunners vont entretenir la flamme…

 

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