Rayman Origins

Avec ma découverte de la xBox, je me suis lancé dans quelques jeux. Et dans le tas on a ce Rayman Origins auquel mon fils et moi sommes assez addicts (que ce soit en solo ou à deux). Rayman, je le connaissais depuis longtemps, c’est quand même l’un des personnages les plus emblématiques du jeu vidéo. Mais je ne l’avais vraiment pratiqué qu’avec les Lapins Crétins. Du coup, c’est un peu la découverte de ce qu’est Rayman à la base : du jeu de plateformes. Pas de comparaison donc avec les épisodes originaux, mais juste un avis. Et franchement c’est l’éclate!

Dans Rayman Origines, on se retrouve à commander le sympathique personnage sans bras ni jambes dans un jeu de plateformes en 2D de profil. Il s’agit de récupérer un maximum d’électoons (petits bonzhommes roses ou jaunes), de libérer des nymphes enfermées dans des coffrapattes rapides, de baffer les méchants… et surtout de s’amuser. Très progressif, le jeu commence simplement dans des décors magnifiques avec des petits sauts et des ennemis que l’on peut éviter… ou leur sauter dessus. Au fur et à mesure, notre personnage va gagner de nouveaux pouvoirs (flotter, baffer, nager, rapetisser, etc) pour lui permettre d’explorer de nouveaux niveaux. De plus en plus difficiles, complexes, pointus, ces différents niveaux vont pousser à la précision, à la concentration. Le jeu se révèle vite difficile, certains passages étant de véritables challenges. Et puis il y a une sacrée variété. Parfois le jeu vire même au shoot’em up lorsque l’on emprunte un moustique qui crache des projectiles et aspire les ennemis.Le jeu peut se jouer en multi (jusqu’à 4) avec l’avantage que quand l’un meurt, il se met en bulle, et peut flotter vers son collègue afin d’être libéré pour repartir de plus belle.

On notera aussi que le jeu est beau. La 2D de profil est transcendée par une 3D dans la profondeur, avec les différents niveaux du décor. Chatoyant et coloré, l’environnement est très agréable à l’œil, sans piquer les yeux. Les personnages sont très bien faits avec des animations vraiment sympas, dan lesquelles on trouve de nombreux détails amusants. De niveau en niveau, les ambiances sont variées et plaisantes. Les monstres sont eux aussi vraiment bons. Du pur bonheur. En parlant réalisation, il faut signaler que les bruitages et la musique sont eux aussi fort bien choisis et efficaces.

Beau, agréable, fun, challenge, un pur bonheur. J’adore!

 

Revue de web – S01E17

Tech

Une belle évidence, mais il semblerait que la seule lutte impitoyable contre le piratage ne suffise pas à doper le succès de l’offre légale en contenu dématérialisé. C’est fou, non?

On se dirige vers des éditeurs qui feront de plus en plus d’ebooks sans DRM, bonne nouvelle!

Un article rigolo et un peu provoc sur « Word, le fax du XXIe siècle ».

Obliger les très grandes entreprises à publier aussi des rapports sur leurs données environnementales et pas que les résultats financiers, une bonne idée.

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Thor

Cette fois, ça y est, j’ai fait le tour des films préparant l’arrivée des Avengers. Le dernier en date, c’était donc Thor, après Hulk, Iron Man 1 et 2, et Captain America.Thor, c’est donc ce dieu nordique maître du tonerre avec son fameux marteau Mjölnir, fils d’Odin, balancé sur Terre et qui y exerce ses pouvoirs pour défendre le bien, souvent face à son pas cool frangin Loki ; je me souviens en avoir lu pas mal à l’époque. Le film reprend ces éléments du comics. Suite à une manœuvre vache de son discret frère Loki, le grand, puissant et frimeur Thor se retrouve sur Terre sans ses pouvoirs. Il va devoir retrouver son marteau et changer d’attitude, devenir humble, pour pouvoir le récupérer. Et ensuite il pourra utiliser ces forces terribles pour défendre la terre, Asgard, les autres Royaumes, sa famille et ses amis. C’est un film assez bourrin avec pas mal d’action qui claque.

Aux commandes de ce film, on a Kenneth Branagh, plus connu pour son côté shakespearien et ses aspects dramatiques que pour son goût de la baffe. Et pourtant il s’en sort bien. Il donne un côté tragédie à cette lutte fratricide pour le trône. Il réussit à mêler des éléments justement shakespeariens à cette bonne dose de baston que nécessite une adaptation de super-héros. Bon, faut pas pousser, y’a pas la profondeur du grand auteur anglais. Mais reste qu’il y a un côté dramatique à cette vie en Asgard que j’aime bien. Et puis Asgard est joli. De très beaux décors ; on peut leur reprocher leur vacuité, du genre une si grande ville pour 10 personnes et demi. Mais ça claque, c’est bien grandiose comme il faut.

Au niveau des personnages on a un Chris « je plais aux filles avec mes muscles et mes cheveux blonds » Hemsworth qui nous campe une grande gueule frimeur au possible (j’imagine la rencontre avec Tony Stark dans Avengers, ça va être sympa) ; certes il s’assagit et mûrit pendant le film mais il reste quand même un grand surfeur blond qui se la pète. A ses côtés, on trouve Natahlaie Portman en scientifique humaine mimi comme tout et un peu naïve qui aide notre grand balaise, avec la love story de service ; elle s’en sort très bien. J’aime bien la prestation de Tom Hiddleston dans la peau du manipulateur Loki. Content aussi de retrouver Idris Elba (de The Wire) ou Ray Stevenson (l’ami Titus Pullo de Rome). Une brochette d’acteurs sympas, y compris un Anthony Hopkins en Odin qui a une belle armure dorée. Et ils s’en sortent plutôt bien.

Globalement, le film est sympa. pas le meilleur de la série, mais très agréable quand même. Un divertissement sympathique. Il manque peut-être un je ne sais quoi pour lui donner vraiment toute la puissance nécessaire à retranscrire un dieu. Par contre, il introduit bien la suite ; depuis les dernières bandes-annonces, on sait qui sera le méchant de Avengers, donc ce film a une place importante ; et le SHIELD y est très présent, y compris un personnage des Avengers qui n’a pas eu droit à son film à lui. Un bon moment de blockbuster qui détend en somme.

Le web et l’enseignement

Suite à deux activités récentes, je me pose encore plus qu’avant la question de la place du web dans l’enseignement. A l’heure d’internet et de l’accès permanent à l’information, doit-on encore enseigner comme avant? Quels éléments sont à prioriser? Comment former au net aussi? Tout d’abord, je dirais que pour moi, le but principal de la formation et de l’enseignement, avant l’acquisition de connaissances générales, c’est l’acquisition d’un esprit critique, d’un sens de la réflexion. Comme disait l’autre, selon les grands clichés, »mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine ».

A une époque, le prof était réellement la référence, que l’on en remettait pas en question. Erreur, bien évidemment. Aujourd’hui, le web a pris cette place prépondérante. Quand on se sait pas quelque chose, on googlise le truc et on découvre. Or on s’aperçoit bien souvent que nombre de personnes, dont des jeunes en formation, prennent tout ce qu’il trouve comme argent comptant. Comme à l’époque on prenait pour parole d’évangile tous les mots de l’enseignant. Il est pourtant facile de trouver tout et son contraire sur le net. Et dès lors il est nécessaire d’apprendre à surfer, de savoir décortiquer les informations et les articles découverts au fil des pages et des clics. Il est prioritaire de classifier les données selon leur provenance, par exemple ne ne mettant pas sur un pied d’égalité le site de l’Institut universitaire spécialisé en astronomie et celui de M. Tartempion qui passe ses soirées devant son télescope sur son balcon. Sans même parler de rabâcher que l’on ne peut reprendre un texte tel quel du web sans citer son auteur, tout comme on ne peut le faire d’un ouvrage physique ; la facilité du copier-coller rendant d’autant plus grande la tentation du plagiat. Comme il a toujours fallu apprendre à apprendre, il faut aujourd’hui intégrer ces notions découlant du web dans l’acte d’apprentissage. Un enseignant actuel ne peut ignorer cet aspect. Continuer la lecture de Le web et l’enseignement