A Good Day to Die Hard (Belle journée pour mourir)

AGDTDH-1-SHEET_loCinquième volet de la franchise Die Hard, ce film me faisait évidemment très envie à la base ; je suis assez fan de la série en fait. Puis j’ai lu les premières critiques… et les suivantes… ça m’a refroidi… suffisamment pour que je n’aie pas envie de dépenser le prix d’une place de cinéma pour aller le voir. Et je ne regrette pas. A Good Day to Die Hard est un honnête blockbuster d’action comme il en existe des centaines, mais ce n’est pas du Die Hard comme je l’entends.

Dans cet épisode, notre John McClane vieillissant décide pour une obscure raison de retrouver son fils avec lequel il s’est quitté en bien mauvais termes, des années auparavant. Le fiston en question est un agent infiltré de la CIA en Russie, en pleine mission d’extraction d’un grand savant. L’arrivée du papounet va mettre la pagaille dans un plan savamment huilé et amener à un règlement de situation version MacClane à grands coups de tatanes et de bastos. Le tout soutenu par les retrouvailles mouvementées de deux gros durs pas doués en relations humaines et qui vont chercher les mots pour communiquer.  Dis comme ça, on pourrait croire à du vrai Die Hard puisque l’on annonce une infériorité numérique face à une menace importante et que ça devrait envoyer du bois. Et c’est ici que ça casse, que l’on perd le truc.

Bon déjà Bruce Willis a quand même vieilli. Certes il est toujours costaud, il a toujours une présence solide, mais ce n’est plus le même, il n’a plus le style pour faire ce genre de délire, il est bien plus à sa place dans un Red ou un Expendables si il veut faire de l’action. Exit même le petit débardeur blanc, passage au tshirt avec des manches, tout un symbole qui s’écroule. Le setting et l’intrigue elle-même sont une référence à l’âge de l’acteur et de la franchise : Russie, relents de Guerre froide, armement nucléaire, tout y est.

Et puis il y a l’humour… ou plutôt son absence. Des tentatives de punchlines tombant fort mal à propos et même pas drôles, des essais d’humour. La série Die Hard repose sur cet humour et ce x-ième degré. Ici c’est évacué. Il y aurait eu tellement à faire, avec ces retrouvailles père-fils, mais c’est un peu un échec.

Certes les scènes de baston s’enchaînent mais sans l’inventivité que l’on avait pu trouver dans les précédents. Pas une qui ne soit vraiment marquante. Et le tout est servi par un scénario qui ne donne aucune originalité et ne fait pas sourciller.

On se sent malheureusement dans un film de commande, un gros et honnête blockbuster d’action qui se laisse bien regarder et qui joue bien son rôle dans ce domaine. mais pas un Die Hard digne de la franchise, ça non. On a aux commandes le même John Moore que sur Max Payne, où j’avais eu ce même genre de sensation. C’est dommage. Tiens, je vais retourner au Nakatomi Plaza, du coup…

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