On continue dans les lectures de copinages rôlistique avec ce roman de Cédric Ferrand, déjà auteur du très bon Wastburg. On retrouve ici divers élments de son roman précédent et pourtant on est aussi dans tout autre chose. Exit la fantasy et bienvenue dans le roman d’anticipation, une SF crédible dans un futur pas si lointain. Nous sommes à Moscou, et ici la vie est dure pour presque tout le monde, les combines diverses plus ou moins illégales permettant aux gens de survivre dans un contexte politique flou et troublé plein de corruption. Ici les ambulances des compagnies privées volent (plus ou moins bien) pour se porter au secours des gens et les amener à l’hôpital au besoin ; les urgentistes sont face à la misère sociale et humaine, mais tentent de faire leur buerre là-dedans car eux aussi doivent payer leurs factures. Manya et Vinkendi sont un duo d’urgentistes travaillant ensemble depuis des années lorsque leur patron leur met dans les pattes le jeune Mehoudar qui a débarqué en ville récemment. D’intervention en intervention, le trio va nous faire découvrir ce Moscou futuriste et inventé mais crédible, nous laissant voir entre les urgences médicales les fils de diverses intrigues politiques et économiques en toile de fond. Continuer la lecture de Sovok
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Cyborg Conquest
Bon ben voilà, juste pour dire que l’autre jour j’ai vu un nanard, un vrai, un pur de dur, du nanard de chez nanard… Flémingite aigüe, larvage titanesque, bref j’ai même pas zappé et je suis allé au bout malgré tout ce que ce film avait de navrant. Le fait que je sois resté croché prouve à mon avis le statut de nanard et non de navet. On suit une troupe de braqueuses ultra sexy, badass, féministes, bikeuses et méchantes qui fuient vers le Mexique et s’arrêtent pour une pause dans une petite ville. Parce que ouais, quand t’es pourchassé, tu t’arrêtes dans un endroit peinard pour boire un coup plutôt que d’aller au bout de ta fuite. Évidemment, elles se fâchent suite aux remarques sexistes d’un motard du bar et bam en le dessoudant on découvre que c’est un robot. Baston et poursuite, et hop on tombe dans la grosse intrigue de ce film. Un savant fou qui a créé des androïdes (et génoïdes pour ceux d’apparences féminine, sisi), tout plein, et les a répandus sur la planète (enfin, surtout les USA), pour éradiquer l’espèce humaine et ne plus vivre qu’au travers de ces robots. Waouw. Bien entendu, nos braqueuses sont les seules à avoir vu ce qui se trame, et comme ce sont des braqueuses elles ne vont pas voir les flics et décident de régler cela à leur manière. Oh et puis bien sûr elles auront quand même besoin de mecs pour s’en sortir parce que les rôles de femmes fortes ça va un moment mais faut pas déconner on va pas leur faire croire qu’elles peuvent réussir quelque chose sans nous, non mais.
Snatch
Dans la catégorie « les classiques que je devais voir et que j’avais pas encore vus », je me suis fait Snatch l’autre soir. Et c’était bon.On va y suivre les aventures de divers groupes de personnes qui vont, plus ou moins par hasard, se retrouver à tourner autour d’un même vol de diamant, et qui vont se marcher dessus, pour sauver leur peau, leur fric, leur notoriété, leur honneur, ou autre selon de qui on parle. Une narration et un style très tarantinesques, puisque l’on suit des personnages séparés qui semblent ne rien avoir à faire ensemble au départ et que le destin va regrouper, le tout avec un rythme très haché et des scènes très rythmées. On y retrouve aussi des personnages hauts en couleurs, et une bonne dose de dialogue bien sentis (la VO avec cet accent anglais est juste énorme).
Ce film a 16 ans, et pour pas mal de gens qui y figurent, c’était un peu un début de carrière. A commencer par le réalisateur Guy Ritchie qui, avant, avait surtout à son actif le très bon Arnaques, Crimes et Botanique, et qui depuis nous a servis surtout les Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr et Jude Law ; un réalisateur assez rock’n’roll et moderne que j’apprécie pas mal. Devant la caméra, c’est une énorme brochette de gueules et de personnages incroyables, incarnés par des acteurs de qualité ; Jason Statham, dont c’est l’un des tout premiers films, et qui n’est pas encore le pur action hero qu’il est devenu, très bon en magouilleur coincé entre de grands pontes ; Vinnie Jones (magnifique tueur déjanté) en début de carrière aussi, et qui a depuis accumulé les rôles, tout comme Stephen Graham ; Brad Pitt est absolument génial en boxeur gitan borné, lui ayant déjà plus de bouteille à l’époque, tout comme Benicio Del Toro, ou Ewan Brmner, très bons aussi.
Alors certes le film n’est pas toujours aisé à suivre. On part dans tous les sens, allant d’un personnage à l’autre. Et il y en a tout un tas. Mais l’intrigue se noue bien, et on se laisse prendre au jeu, se demandant comment tous vont réussir à tirer leur épingle du jeu. Une série de situations complètement dingues, de pétages de plombs, de scènes complètement barrées, avec des personnages marquants et des dialogues soutenus, le tout sur une bande-son de qualité voilà de quoi faire un très bon film qui me parle… et que je regrette de n’avoir pas vu plus tôt.
Kung Fu Panda 3
Il y a 8 ans, le très réussi premier Kung Fu Panda m’avait vraiment plu (et avait donné à mon fils l’envie de se lancer dans cet art martial). Le deuxième opus était lui aussi de très haut niveau. Et nous voici donc avec un troisième film qui, contrairement au cinquième Âge de Glace, n’est pas l’épisode de trop. Le film va bien entendu partir de la scène finale du précédent, à savoir le village de pandas loin de la vallée où habite Po. Avec l’arrivée d’un nouveau super grand méchant encore plus balaise car revenu du monde des esprits. Tellement balaise qu’il balaye tout sur son passage et que Po se retrouve être le seul censé pouvoir l’arrêter… à condition qu’il retrouve une vieille technique oubliée. Un voyage initiatique vers ses origines et vers le passé va permettre à Po de se retrouver, de revenir à ce qu’il est vraiment.