Et voilà, on est arrivés au bout de notre gros coffret de CSI : Las Vegas
Six saisons, le tout dans une jolie mallette look « Experts ». Alors évidemment, à force de regarder la télé, y’en a pas mal qu’on avait déjà vus. Mais les remettre ainsi dans le contexte, les voir dans l’ordre, ça rajoute un gros plus. L’évolution des personnages, des relations, les liens entre divers épisodes, les personnages récurrents,… Un gros plus effectivement. Cette série a quand même d’excellents côtés. Et il y a eu des épisodes très très forts. Jên retiens deux en particulier, deux plutôt dans les derniers que j’ai vus, ceux qui me sont le plus en mémoire…
« Jusqu’au dernier souffle », le double épisode en fin de saison 5, réalisé par Quentin Tarantino. C’est assez un choc, on voit une patte différente que celle des réalisateurs habituels. Une intrigue solide, haletante. Une réalisation carrée et précise. Des éléments typiques de Tarantino, comme la musique old-school, les scènes délires, des sales coups pour les héros (dont une scène que l’on retrouve dans Kill Bill). Enfin bref, que du bonheur.
« De mémoire », vers la fin de la saison 6. Un épisode dont la structure narrative est super intéressante. Les preuves sont volées et nos enquêteurs doivent se remémorer tous les éléments. Chacun raconte sa version de l’enquête, avec à chaque fois un style complètement différent. On revoit les mêmes séries d’évènements selon des points de vue différents. Les changements de focalisation sont superbement traités dans le style de réalisation. J’adore.
Au final, cette série prend vraiment du galon, avec les personnages qui deviennent très intéressants et des liens sur la durée, du récurrent. J’ai déjà vu évidemment à la télé quelques épisodes de la suite, et je me réjouis d’y passer dans de bonnes conditions, avec le tueur aux maquettes et tout ça. Youpie ya.
Entretemps, on reprend le visionnement des Experts Miami, saison 5. Bon, OK, ma femme préfère Caine à Grissom, on n’arrive pas à se mettre d’accord. A Miami, c’est sympa ouais, mais ça devient vraiment too much… Trop de couleurs saturées violentes, trop de trucs à la con de cadrage et d’effets de transition à deux balles, trop de volume de la musique disproportionné par rapport aux paroles, trop de regards de chiens battus d’un Horatio qui donne sa carte à tous les petits enfants… Mais bon, c’est pas mauvais, juste nettement en-dessous de Las Vegas.