Trente jeux à lire, même courts, ça fait beaucoup.
Mais là j’ai fini. Le concours des Démiurges en Herbe organisé par ForgeSonges a donc eut lieu en novembre. J’ai mis le temps mais j’ai fini ma lecture des trente jeux rendus (sur cinquante participants). Que de découvertes! Sur un thème simple (à savoir « Miroirs et reflets »), les auteurs sont vraiment capables de rendre des choses très variées. On a du médiéval-fantastique, du steampunk, du cyberpunk, de l’espionnage, de l’occulte contemporain, des jeux orientés action, enquête, mysticisme, découverte, exploration, bref vraiment de la variété. Heureusement, parce que lire trente fois le même jeu c’aurait été chiant. J’ai été surpris aussi par la diversité des systèmes de jeu. Peu de trucs vraiment classiques. La plupart veulent un système simple qui n’empiète pas sur le roleplay (question de mode je pense, mais qui n’est pas pour me déplaire). Pas mal de jeux utilisant les cartes par exemple, plutôt que des dés ; et parfois même de manière très sympathique car parfaitement intégré au background. Mais on a aussi des systèmes avec dominos, ou avec une sorte de « roue de la fortune ». Un grand bravo donc à la créativité de ces auteurs. Ils ont tous fait un travail énorme sur deux semaines et se sont pleinement investis. Le résultat est exemplaire.
De là, tirer mon top ten n’a pas été chose facile, et parfois même un déchirement. Bien peu de jeux se détachent du jeu vers le très haut (parce que la plupart atteignent déjà le haut), et en choisir dix c’est assez ardu. Bien sûr, il faut se fier aux termes du règlement. Et là, sur certains points, il y a des jeux qui sont limites hors concours ; en particulier je mets ce point du règlement qui a du échapper à certains :
· Toutes les parties doivent être rédigées en un français correct. Sans exiger la perfection, les jeux tentant de révolutionner l’orthographe, l’usage de la grammaire ou de la syntaxe, agressant sans cesse la concordance des temps, ou se complaisant en formules cryptiques illisibles ne seront pas les bienvenus. Un bon correcteur d’orthographe ainsi qu’une relecture attentive devraient permettre de remettre au jury un jeu qu’il lira sans difficulté.
Mais en dehors de cela, la qualité et l’imagination étant au rendez-vous, le choix était ardu. Mes grands favorissont les jeux qui, à la lecture, m’ont donné tout simplement envie de jouer, avec lesquels des idées de scenarios sont nées dans ma tête lors de la découverte du jeu. Ce critère, bien que hautement subjectif, reste quand même le principal quand on créé un jeu, soit un truc ludique destiné à être joué.
Encore toutes mes félicitations à tous les auteurs… Et à l’année prochaine… enfin, cette année en fait puisque 2008, en plus d’une nouvelle édition des Démiurges, devrait voir sortir chez la Boîte à Polpette le meilleur des jeux des deux première éditions.
Bravo Fred.. !!
il me reste encore du boulot de mon côté mais ça avance bien ! Pour chaque jeu j’essaye d’apporter un retour constructif donc ça met du temps.