Identity

identity est un thriller, un slasher aussi, un hommage à « Dix Petits Nègres », un film bien sympa.

Bon ça a bien commencé quand le film nous annonce d’entrée de jeu la présence à l’écran de John Cusack (je suis fan, faut dire). Et puis quelques petites minutes apèrs hop, un morceau des Foo Fighters ; ce film ne peut donc pas être complètement mauvais. On y va donc gaiement, plein d’entrain. La situation est assez vite posée. A cause d’averses terribles qui inondent la région, tout un groupe de personnes ne se connaissant pas le moins du monde se retrouvent coincées dans un petit motel perdu sans moyen de contacter l’extérieur. Tout cela prend place en parallèle de la réouverture du procès d’un psychopathe gravement fou furieux suspecté d’avoir massacré tous les habitants d’un motel des années auparavant. Et très vite, ça commence, avec une première mort gore. Ouais, du slasher, du vrai, avec une liste de suspects réduite. C’est en général là qu’on va se dire « woa l’autre hé, je le vois ton pompage de 10 petits nègres ». Que dalle! Il n’est pas ici question de plagiat mais bien d’hommage. D’ailleurs l’oeuvre d’Agata Christie est citée par une protagoniste qui y fait référence quand elle voit la situation empirer et les gens mourir les uns après les autres.
L’ambiance est très bien rendue, dans ce motel qui devient un véritable piège dont on ne peut s’échapper. La pression monte crescendo. Les suspects évidents le sont de moins en moins. On se fait une petite idée de ce qui peut se cacher là derrière. On pense au cimetière indien sur lequel le motel est bâti. Et avec des personnages hauts en couleurs comme ceux qui nous sont présentés, les relations deviennent vite tendues. Une mention toute spéciale à John Hawkes qui nous fait un tenancier génial et à Pruitt Taylor Vince et ses yeux terribles.

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