Là, j’ai vu The Expendables. Ben y’a pas à dire, c’est de sacrés bourrins les gars. Bon, OK, fallait s’y attendre et c’est pour ça qu’on regarde ce genre de film. Mais là c’est franchement très fort. Evidemment, quand Stallone réunit autour de lui une petite bande assez représentative pour un film qui se prend le chou, ça donne pas dans la dentelle (quoique, la manière dont certaines mitrailleuses lo9urdes déchiquettent ceux d’en face, ça fait un peu découpage type dentelle, mais bon). Alors ouais ce film c’est avant tout et surtout une histoire de casting… Sylvester Stallone, je l’ai dit (à la réalisation aussi), toujours avec les muscles mis en avant et prêt à tremper le maillot. Mais aussi une belle brochette à ses côtés. Jason Statham, toujours aussi peu expressif et toujours aussi rentre-dedans. Jet-Li qui vient nous rappeler qu’il n’y a pas que les mitrailleuses dans la vie et que le kung-fu ça paye encore. Dolph Lundgren encore plus archétypique que les autres en énorme bourrin qui n’en veut. Eric Roberts parfait en méchant manipulateur sans scrupules. Mickey Rourke qui se plaît de plus en plus dans des rôles de loques. Bruce Willis qui se la joue subtil de service via son poste de commanditaire (et qui apparaît peu du coup). Et même El Governator Schwarzie pour une scène d’anthologie aux répliques qui claquent.