Il y a quelques jours, c’était l’ouverture du Salon de l’Auto à Genève. Les journaux s’en sont donné à cœur joie et ont tenté de faire rêver les lecteurs avec des photos de voiture que l’écrasante majorité des gens ne pourra jamais se payer. Enfin, « faire rêver », c’est vite dit. Pour ma part, ça ne m’a plus attiré que ça. je me souviens pourtant des regards envieux de certains collègues, arguant qu’ils se payeraient bien ce super modèle de la mort qui tue. Et moi de réagir en relevant l’inutilité d’une voiture montant à 300km/h en moins de temps qu’il en faut pour le dire au vu des limitations de vitesse, j’en ai même rajouté en m’interrogeant sur l’utilité d’une voiture dont le volume du coffre ne permet d’y mettre qu’une crêpe, ou sur le coût en assurances et en carburant d’un tel véhicule. Ben ouais quoi, j’avais l’air d’un extra-terrestre en signalant que la voiture était quand même un truc utilitaire, et que si l’on ne pouvait rien y mettre, je ne voyais pas l’intérêt. D’autant que, même pour se déplacer, le lien coût-utilité de ce genre de véhicule me semblait quand même disproportionné. Et là je suis tombé des nues quand on m’a dit que « ouais mais une voiture pareille c’est que pour la frime ». Continuer la lecture de La voiture, la rolex et la frime…