Dans ma récente série de billets consacrés aux disques que j’ai bien aimés en 2014 et que je n’ai pas pensé à chroniquer plus tôt, il y a du punk norvégien assez lourd et puissant avec Turbonegro ; et en particulier leur dernier opus en date qui remonte quand même à 2012, Sexual Harrasment. Oui, rien qu’au nom on sent qu’on va avoir de la pure poésie bucolique. Et effectivement Turbonegro s’avère être un bon groupe à gigoter dans la fosse en se cognant plus ou moins brutalement à des pogoteurs endiablés. Des morceaux forts et aux mélodies maîtrisées, des grosses guitares lourdes et puissantes, une section rythmique entraînante et une voix assez sauvage. Voilà Turbonegro, de la vivacité, du gros riff, du son qui claque, et c’est bon!
Donc oui je suis un peu en retard pour la découverte là, puisque le groupe existe quand même depuis la toute fin des années 80, début des 90’s. Ah ouais, c’est pas des débutants. Et ça se sent. Leur son est maîtrisé, les compositions sont de qualité, le résultat est ultra efficace et net. Sexual Harrassment enchaîne les bombes, avec des titres tous plus enlevés les uns que les autres. On sent la poésie jusque dans les paroles du genre « You give me worms » ou « I’m a tight jeans on a loose leash ». Que de finesse! Je retiens aussi le titre « Buried Alive » qui a ma préférence. Mais tous sont bons finalement et c’est un déluge de décibels qui déferle à l’écoute de cet album. Miam. Quand on tombe sur ce genre de truc, même en retard, ça fait toujours plaisir.