Je vous faisais part il n’y a pas si longtemps du plaisir somme toute primaire et assez régressif que je trouvais à lire la délirante série I Hate Fayriland. J’en étais resté à trois tomes et ce quatrième marque la fin des aventures de Gertrude. Comme le dit le créateur, il aurait pu continuer encore longtemps, mais il se sentait aussi appelé vers d’autres séries et a préféré mettre un terme aux aventures de Gert, avec la conclusion qu’il avait prévue de longue date.
Que dire de plus sur ce volume que je n’ai dit précédemment? C’est toujours aussi trash, gore et violent. Le dessin toujours coloré donne une ambiance très réussie. On est toujours dans le gros exutoire.
La fin par contre est complètement inattendue et m’a bien fait rire. Honnêtement je l’avais pas vue venir et j’ai beaucoup apprécié.
L’auteur a complété cet ouvrage avec une petite aventure en plus de Gert, en référence à son éditeur US, Image Comics ; rien de complètement folichon dans ce passage, sauf peut-être pour les fans de l’éditeur qui connaissent les auteurs et séries concernés.
Bon ben voilà, je suis content que la série n’ait pas traînée en longueur. On y trouve un véritable arc scénaristiques avec un début, une fin, des péripéties au milieu, des personnages qui évoluent. Trop de volumes auraient probablement donné une certaine redondance/monotonie car il me semble difficile de varier à l’infini les aventures de Gert. Bref, ces quatre volumes forment un joli truc très sympa. Pour public averti, je le rappelle, mais bassement et grassement défoulant.