Et hop, voilà la fin de la trilogie de Dreamworks autour des vikings de Beurk et de leurs dragons. Le premier film démontrait qu’humains et dragons pouvaient vivre ensemble, grâce à l’intervention de Harold, le fils du chef ; dans le deuxième film, Harold prenait son rôle de chef tandis que son dragon Krokmou se révélait être le leader des dragons. Ce troisième film va achever l’histoire et boucler la boucle, finalisant de fort belle manière une histoire de qualité.
Beurk étant devenu un refuge pour les dragons, ceux-ci commencent à y être presque trop nombreux. D’autant qu’il y a toujours des chasseurs de dragons sur les mers, et qu’il va falloir lutter là contre. Les conséquences pour Beurk et ses habitants humains et draconiques vont aller bien au-delà de ce qu’ils pouvaient imaginer.
On retrouve le même monde fantastique et féérique que dans les deux premiers opus, servi par une variété toujours plus grande de créatures. Tout est magnifiquement retranscrit à l’écran, et on a une animation superbe. Franchement on en prend à nouveau plein les yeux avec des plans très bien pensés. L’action est étourdissante et offre un divertissement très rythmé. Mais il y a là derrière beaucoup d’émotion aussi et surtout une prolongation des thématiques de l’héritage, de la lignée, du lien père-fils, de la prise de responsabilités, de la famille, etc. La trilogie garde ses bases et continue de filer son histoire et ses thèmes. Il faut dire que le réalisateur et scénariste reste le même (Dean DeBlois, aussi derrière le très bon Lilo et Stitch), assurant donc la continuité. On suit le parcours initiatique de Harold de bout en bout, passant de l’ado inexpérimenté et moqué du début au chef respecté de la fin, au travers de nombreuses épreuves et perdant beaucoup de choses, devant laisser derrière lui énormément, pour devenir celui qu’il doit être.
Ce troisième film clôt en beauté une très belle épopée. Il y a en parallèle une série que j’ai entrevu, mais l’histoire s’arrête ici. C’est toujours aussi beau, bien foutu, prenant, bien raconté. On a aussi une démonstration d’inventivité pour développer cet univers aux multiples facettes. Un vrai beau travail. J’aime.
Une réflexion sur « Dragons 3 : Le Monde Caché »