C’est en feuilletant des magazines genre Mad Movies que j’ai entendu parler de ce Play or Die. Il avait l’air pas trop mal et je me suis dit « pourquoi pas ». Mouais, rien de vraiment folichon dans ce film.
Un jeune couple qui venait de se séparer se retrouve pour terminer un jeu mêlant recherches sur le web et enquête dans la vraie vie. Une sorte d’enquête en ligne et en live de grande ampleur que seuls les plus malins arriveront à terminer. Et cette dernière partie prend la tournure d’une mega-escape room dans un vieil hôpital psychiatrique abandonné. Oui mais voilà, très vite les choses partent en sucette quand les pièges et énigmes se révèlent réellement dangereux, voire mortels.
Le film est tiré d’un bouquin de Franck Thilliez (que j’ai récemment découvert avec le très bon Atom[ka]) intitulé Puzzle. Alors soit l’auteur n’était pas en grande forme sur ce livre, soit l’adaptation est pourrie, soit j’ai eu de la chance avec Atom[ka]. L’enchaînement des salles et des pièges reste d’un classique sans prétention, les mises à mort restent fades (sauf la scène du dentiste qui m’a un peu crispé). Et surtout, ce qui devait être le grand twist final qui claque, et bien on le voit venir à des kilomètres depuis un bon moment. Aucun vrai suspens et on sait grosso modo comment le truc va se terminer.
C’est jacques Kluger qui signe cette adaptation morne. Il pose devant sa caméra des acteurs fades et sans saveur qui ne parviennent pas à déclencher l’attachement nécessaire ; du coup la sauce ne prend pas puisque l’on ne se sent proche d’aucun personnage. On a donc Charley Palmer Rothwell au premier rang de ceux qui auraient dû marquer un personnage particulier par une interprétation réussie, et bien c’est un échec. A ses côtés, on retrouve Roxane Mesquida, Marie Zabukovec, Thomas Mustin, Priscilla Adade, ou Laetitia Chambon.
Au final, un film qui partait sur de bonnes idées, qui aurait de quoi faire, mais qui n’y arrive tout simplement pas. Trop plat, trop mou, trop mal joué, trop prévisible, bref un film dispensable.