L’avis de Jon

Ayant vu quelques critiques de ce jeu avant le FIJ, et le jeu étant déjà en rupture peu de temps après sa sortie, Paper Dungeons faisait partie de ces jeux que j’avais mis sur ma petite liste de “cibles” pour le festival. En effet, il avait tout pour me plaire sur le papier. (tu crois qu’ils ont compris le jeu de mot? Non pas sûr remets en encore une couche!) Un thème médiéval fantastique, du dungeon crawling, une mécanique de roll and write avec quelques innovations… Bref je me réjouissais mais notre joie fut de courte durée. A l’explication des règles déjà. Il faut dire que le brave exposant nous a expliqué l’ensemble des règles somme toute relativement touffues en une 20aine de minutes tout en reprenant sa respiration au total 6 fois, ce qui le met au niveau des apnéistes de compétition.

Les habitués de ce type de jeu n’ont pourtant pas tellement de quoi être dépaysés. Chaque joueur reçoit une feuille représentant son donjon ( on tire en début de partie une carte qui nous dira ou placer certains murs et les boss). On tire ensuite des objectifs et des pouvoirs persos et zou! c’est parti.

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L’avis de Jo

“Vous êtes dans une auberge … “ 

Voilà une phrase qui va émoustiller plus d’un.e rôliste et autre briscard.e de l’époque à DD. Le contexte est posé: Vous êtes une bande d’aventurier.ère.s. Les grands classiques qui font plaisir: hobbit, elfe, nain, et chevalier. Évidemment, chacun y va de ses petits talents et spécificités.  

Le pitch est assez simple: En gros, il faut se bourrer la gueule en achetant (avec des pièces d’or, d’argent et de cuivre) des cartes boissons qui vont rapporter de la “sympathie” ; ces derniers nous permettant d’acheter des cartes “auberges” (valant des points de victoires). Quand un des joueur.euse.s récupère sa carte 5ème carte auberge, un dernier tour de bar est réalisé, puis on fait le décompte avec un système de points de victoire  pour déterminer la personne qui gagne le jeu. Pendant la partie, on peut également jouer des cartes “compétences” qui impactent les séquences de jeu (par ex. interférer avec le/la joueur.euse.s en train de commander des boissons). 

Perso, j’accroche au principe. Je suis un rôliste, j’adore les nains, j’adore le medfan, et d’emblée je sais que la plupart des gags vont faire écho et me rappeler les classiques et les clichés des séquences à l’auberge dans une partie de jeu de rôle. D’ailleurs, niveaux clichés, on est vite servi: le seul personnage féminin c’est l’elfe (à gros seins), le nain peut boire des tonnes de bières et possède la résistance à l’alcool, etc. 

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