A la tête d’un hôpital, vous allez devoir, en collaboration avec vos collègues, gérer les admissions, soins et opérations des divers patients qui se présenteront ; le tout en 4 manches en temps réel rythmées par un chrono de 4 minutes chacune. Autant vous dire que ce sera nerveux et loin d’être de tout repos. Clinic Rush peut se jouer de 1 à 4, et est indiqué dès 12 ans.
Battle Line Medieval est une réédition/rethématisation du jeu Schotten-totten du célèbre Reiner Knizia dont j’ai eu la chance d’acheter sur le festival un des deux derniers exemplaires disponibles au monde (selon le vendeur du moins). Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un jeu à deux dans lequel deux armées s’affrontent sur 7 champs de bataille. Le but: en revendiquer 5 au total ou 3 adjacents. Pour cela les joueurs vont à tour de rôle placer une carte de leur main sur l’un des champs avant d’en piocher une nouvelle. Maximum 3 par champ. Les cartes font des combinaisons en fonction de leur couleur et valeur un peu à la manière du poker (suites, couleurs, flush, brelan…) Lorsque on arrive à une situation où notre adversaire ne peut plus nous battre (soit il a déjà posé ses 3 cartes soit il n’y pas de carte qui lui permettrait d’être plus fort) on revendique le champ.
La mécanique de Shotten Totten est éprouvée et se retrouve dans ce jeu avec quelques petites subtilités en plus. A la place de piocher des cartes “troupes” on peut piocher des cartes tactiques qui ont des pouvoirs spéciaux. Ont peut aussi choisir de retourner les cartes champs sur leur autre face où ils auront chacun une condition spéciale qui amène un supplément de stratégie.
Happy City a été mon premier jeu joué sur le festival, dès le mercredi soir. Nommé à l’As d’Or, il me faisait de l’œil par son design, sa petite boîte pratique et son aspect très accessible… je n’ai pas été déçu.
Il s’agit ici de créer une ville la plus « heureuse » possible en achetant des cartes que l’on posera devant soi. Ces cartes peuvent vous donner de la population, des niveaux de bonheur sous forme de cœurs (ou vous en faire perdre) et vous faire gagner de l’argent. Parce que oui même si on gagne en fonction du niveau de bonheur, l’argent reste le nerf de la guerre pour acheter les bâtiments.