Il y a deux ans, j’avais bien craqué sur The Belgian Beers Race, qui reste un jeu que j’aime beaucoup. Du coup j’ai été invité par l’éditeur BYR à aller tâter de leurs prototypes en développement. Accompagné de ma fille, j’ai évité les trop gros jeux mais on a pu tester avec plaisir un party game fun qui s’appelle “Sauce qui peut” (on sent le jeu de mots de haut niveau). Le but? Tremper sa frite dans la meilleure sauce mais en étant le seul à le faire car sinon c’est pas top. Oui, dis comme ça, ça paraît bien débile… et c’est un peu le but : un jeu qui ne se prend pas le chou, facile et rapide à jouer, dynamique.
Chacun a une série de cartes avec des frites dessus, certaines préférant le ketchup, d’autres la mayo. Au centre de la table, une grande carte ketchup, une mayo, et une de sauce spéciale. Les joueurs prennent tous en main l’une de leurs cartes et au décompte la posent en même temps sur une des cartes du centre. Si je suis seul sur ma sauce, j’emporte ma frite (et je marque des points). Sinon les cartes vont sous la sauce et pourront être récupérées plus tard. C’est tout simple, et ça marche plutôt bien. Les sauces spéciales ont chacune une petite règle en plus qui vient mettre un peu de piquant là-dedans.
On est sur un jeu pour 3 à 6 joueurs, dès 8 ans, et des parties d’une dizaine de minutes. Du party game comme on les aime. J’attends de voir le résultat final qui devrait arriver dans l’année si tout va bien.
L’avis de Lila
C’était trop bien. C’est rapide et le concept est super fun, d’avoir des sauces et des frites comme ça. Un prototype déjà super bien, j’aimerais bien l’avoir à la maison. C’est très bien d’avoir les sauces spéciales, et aussi les petits morceaux de frites qui restent dans le plat.
C’est chez Blue Orange que l’on a trouvé ce jeu coloré…Indiqué dès 8 ans, pour 2 à 4 joueurs et des parties d’une quinzaine de minutes, il correspond parfaitement et vise un public large et familial. On y a joué avec un autre duo père/enfant d’ailleurs.
On a au centre de la table un grand plateau avec de multiples trous. Chaque joueur dispose de petits tubes formant des courbures, chacun une série à sa couleur. On va de base poser chacun un de ses tubes en faisant rentrer les extrémités dans deux trous. Puis à chaque extrémité on pose respectivement la tête et la queue de notre “monstre du Loch Ness”.