Pfiouh, on touche au bout…
Lost c’est la série qui partait super bien avec une tera-chiée de bonnes idées qui laissaient envisager le meilleur. Pour le rappel : les survivants d’un crash d’avion se retrouvent sur une île déserte au milieu de rien. Au programme, très rapidement : un monstre de fumée noire dans la jungle, des ours blancs sous les tropiques, un mystérieux message vieux de 16 ans, des scientifiques basés sur l’île pour étudier des trucs bizarres, etc. Il y avait matière à poser un truc bien sympa. Vraiment. Pis c’est parti en couille avec des délires, des fumettes à plein régime, des trucs embrouillés, des accumulations pas stables du tout, et surtout un bon trop plein d’idées pas forcément compatible. A force de vouloir maintenir le mystère, de l’entretenir et de le densifier, les scenristes sont passés par un bon n’importe nawak sans explication et sans logique aucune.
Dommage…
Puis est arrivée l’annonce que la série aurait sa fin, que le nombre de saisons serait limité, avec en même temps un revirement dans l’intrigue, un changement, et une accumulation de tentatives d’explications sur plein de choses. C’était pas un mal, même si parfois ça tenait aussi bien qu’un épileptique en pleine crise aux chevilles foulées sur des béquilles de balsa. Reste que le monde a gagné en profondeur, que des liens ont été tissés entre des trucs qui n’avaient à priori rien à voir. La grosseur de certaines ficelles confirme cependant que les scenaristes n’ont jamais su exactement où tout cela menait.
cette saison 5 a mis pas mal de choses en place, a répondu à bien des questions. Mais en pose d’autres. Quand on sait qu’il ne reste qu’une saison (d’environ 17 épisodes, comme celle-ci), on peut se demander comment ils vont faire pour résoudre tout ça. Parce que des ficelles traînant dans le vide, y’en a encore un sacré gros paquet ; de quoi remplir de joie cinq ou six portées de chatons joueurs. Surtout que le final de la saison 5 nous laisse sur un putain de cliffhanger plus énorme que jamais. Limite too much. Et tout ça après une tripotée d’épisodes qui nous balladent dans la joie de la complexité des voyges dans le temps et des interactions entre différentes époques. Et en général, c’est le genre de sujet très dangereux à manipuler si on veut pas que tout parte en couille ; bon, OK, là c’était sûrement le seul moyen pour expliquer les étrangetés des saisons précédentes.
Alors oui, contrairement à d’autres qui ont abandonné (et je comprends leurs raisons), je regarderai cette dernière saison, pour le fun, pour en choper un maximum sur cet univers tordu au possible. Et si un jour j’ai le temps, je me referai le tout, en ayant vu la fin, pour voir à quel point les scenaristes ont pu relier toutes leurs ficelles éparses.
Alors rendez-vous en 2010 pour la conclusion de cette aventure.
Comme Galactica, Lost est une série dont le fond m’intéresse qui est bien trop longue et foutraque pour que j’arrive à y crocher. Et pourtant, entre Naruto et Inuyasha, j’en ai vu des séries foutraques et kilométriques!
Il faudrait que quelqu’un fasse une synthèse de ce qui s’y passe. Mais là, comme ça, c’est merci mais non merci.