Ca y est, je me suis attaqué à un autre pan de la muraille des gros pavés de fantasy, à savoir la saga de l’assassin royal, par Robin Hobb. J’en ai pas mal entendu parler, ça fait partie de ces grosses séries très connues, je me suis donc dit que je pouvais y aller.
C’est bien, mais bon j’aurais du le lire il y a quelques années. J’ai depuis découvert des trucs autrement plus excitants, genre Locke Lamora ou la trilogie Loredan par exemple. Le bouquin était asse long à démarrer, mais il faut bien poser le décor de ces grandes aventures qui vont quand durer un grand nombre de pages. Alors on découvre un jeune garçon abandonné par sa famille maternelle à sa famille paternelle… Ce Fitz est en effet le bâtard d’un prince du royaume de service, le prince héritier même. C’est à travers ses yeux que l’on va se familiariser avec ce royaume, ses spécificités, son histoire, le fonctionnement de la cour et les relations entre duchés. On voit le garçon grandir (le tout est raconté à la première personne). Petit à petit les éléments se mettent en place.
L’histoire commence à monter d’un cran quand le héros se voit confié aux bons soins du maître espion/assassin de service afin de devenir lui-même un assassin (d’où le titre, hehe). Ce concept est assez intéressant, le héros quittant ainsi le côté habituellement noble et justement héroïque pour devenir un fourbe petit fouineur. On le découvre aussi élève en magie.
Mais le bouquin prend une nettement meilleur tournure sur la fin, avec justement tout un complot d’empoisonnement, plein de traitrises, de coups de pute etc. Seulement il aura fallu attendre longtemps pour en arriver là. Dommage. Alors, oui, auparavant aura déjà commencé un autre arc scénaristique, qui lui va continuer sur les autres bouquins (ou en tout cas sur le suivant), avec de terribles pirates qui mettent à feu et à sang le royaume avec des techniques assez sympatoches.
Donc sans être exceptionnel, ce roman m’a fait passer un bon moment… je vais quand même me pencher sur la suite quand j’aurai le temps (j’ai tout un tas de livres en attente). C’est cool les périodes de chômages, je peux bien avancer dans mes lectures…