J’en parlais il y a quelques jours dans le cadre du single et du clip « Tais toi mon cœur… », Dionysos a sorti un nouvel opus. Je n’a pu résister à la tentation et me voilà en sa possession.
Encore un achat que je ne regrette pas! Quel disque! Déjà pour commencer, un très bel objet avec pochette superbement illustrée, et au dos une belle brochette d’invités : Emily Loizeau, Olivia Ruiz (facile, c’est la compagne de Mathias, le chanteur du groupe), Grand Corps Malade, Jean Rochefort, Alain Bashung,… Bien alléchant tout cela.
La galette entre dans le lecteur, et la magie s’installe, entrant par la porte d’un coucou. C’est parti pour une plongée dans l’un des univers les plus poétiques et étranges, celui de Mathias Malzieu et de ses acolytes, non loin des contrées de Tim Burton. En une série de titres, la bande nous offre une belle histoire, celle de cet homme mécanique, né le jour le plus froid, avec une horloge à la place du cœur, amoureux d’une fille superbe. Car oui, le disque raconte toute une histoire, forme un ensemble. On suite les aventures vécues dans ce monde décalé et rêvé avec un plaisir certain. Et ici les invités poussant la chansonnette sont là pour interpréter les personnages rencontrés par le héros. Mention spéciale à Grand Corps Malade, dont je ne suis pas fan habituellement, mais qui compose ici un rôle fabuleux de dur à cuir avec sa voie tonnante. Et Olivia Ruiz en amoureuse, géniale. Chaque invité se retrouve projeté dans son univers musicale, accrochant ses sonorités et son style à celui de Dionysos.
Un disque musicalement fabuleux aussi, plein de trouvailles, d’arrangements. La technique de cette folle équipe n’est plus à démontrer et ils en profitent pour expérimenter de nouvelles voies tout en restant reconnaissables entre mille.
Une dernère remarque pour mon grand moment de rigoles avec « Cuninlingus mon amour », l’hisoire d’un hamster nommé cunilingus et se prenant pour un homme, qui a toutes les femmes folles de lui grâce à des prouesses à faire pâlir Elvis… J’adore.