Grâce à la Wii, je découvre des personnages de jeux video que je ne connaissais guère en tant que PCiste féru…
Et ma grande découverte c’est Mario. Bien sûr, je connaissais, mais un tout petit peu. Et là, je dois dire qu’au travers de deux jeux je m’éclate comme un petit fou… en général accompagné de mon fils qui est devenu fan aussi. Donc, Mario le moustachu est devenu un pote pour de nombreuses heures de jeu…
Super Mario Galaxy tout d’abord. Voilà de quoi me réconcilier avec les jeux de plate-formes que je n’avais plus beaucoup pratiqués depuis l’époque de mon Commodore 128… Pour sauver la Princesse Peach à nouveau enlevée par Bowser, notre plombier aux goûts vestimentaires douteux et à la pilosité faciale largement développée va cette fois devoir traverser moults galaxies. Il récupèrera des super-étoiles permettant d’activer la puissance d’un observatoire volant dans l’espace ; ce dernier devant lui permettre de rattraper son ennemi de toujours. Un contexte un peu fumette pour un jeu à l’environnement déroutant. Dès la première planète, on se retrouve à devoir se promener dans tous les sens, avec une 3D fluide qui bouge dans tous les sens. Bref, on s’habitue à se retrouver tête en bas ou à l’horizontale. Comme la maniabilité est simple, on prend vite la main. Bon, bien sûr, y’a des gens comme ma femme, allergiques aux grands huits, à qui ces retournements divers donnent plus envie de vomir qu’autre chose, mais dans l’ensemble, ça se passe bien. Oui, y’a parfois de quoi être désorienté, mais c’est aussi le but. Petit à petit, on découvre de nouvelles techniques, des transformations plus ou moins absurdes (abeille, feu, glace, fantôme,…) permettant d’évoluer dans des décors variés à la difficulté croissante bien dosée.
Je rajouterais un gros plus pour l’utilisation de la deuxième wiimote, qui permet à un autre joueur de ramasser des fragments d’étoiles bien utiles, de balancer ces derniers sur des adversaire sou de ralentir certains méchants. Du coup, mon fils a l’impression de participer pleinement à la victoire. En plus, ça permet au joueur principal de se concentrer davantage sur les passages ardus.
Fun, coloré, vivant et animé, Mario Galaxy est un jeu génial qui permet de passer de nombreuses heures scotché à l’écran pour absoluemnt réussir juste encore une planète avant d’aller se coucher. L’éclate…!!!
Super Paper Mario est évidemment aussi un jeu de plate-formes, cette fois dans un esprit visuel beaucoup plus old-school. On est en scrolling horizontal, vue de côté. Mais très vite, on s’aperçoit du magnifique travail graphique. En fait, notre personnage (et tous les autres en fait) a l’épaisseur d’une feuille de papier (hehehe, finaud le titre du jeu) ; lorsqu’il se retourne, on le voit bien de profil tout fin. Et tout est à l’avenant. Les décors comme dessinés en début de niveau, etc. Une mabiance étonnante et vraiment sympathique. Les musiques aussi font old-school, sauf qu’elles sont beaucoup plus polyphoniques qu’il y a 15 ans. Les effets visuels lors de la récupération de bonus, les discussions, etc., tout est fait pour faire ancien, mais avec des technologies modernes. Franchement cette ambiance est très cool.
Mais très vite, on arrive aux subtilités de ce jeu. Mario se voit vite doté de l’option de passer en 3D et donc de voir ce décor tout plat complètement différemment, découvrant ainsi des secrets et des passages. Au fur et à mesure de l’avancée du jeu, il devient nécessaire de passer en 3D pour avancer. Et puis d’autres personnages viennent rejoindre Mario, dont la mission n’est cette fois pas de sauver Peach mais bien d’empêcher un gros méchant de détruire tous les mondes existants. Et ce n’est pas Bowser pour une fois ; ce gros lourdaud fait d’ailleurs partie des personnages jouables, aux côtés de Mario, Peach et Luigi. Chacun a ses capacités toutes particulières, comme le crachat de flammes grosbill de Bowser. Si l’on ajoute l’utilisation des pixels, de petits créatures donnant encore des possibilités supplémentaires, le jeu devient très riches. Il faut parfois bien se creuser la tête pour certains passages nécessitant des combinaisons de personnages et de pixels. Rien d’insurmontable (jusqu’ici, je n’ai triché que pour trouver le code du coffre à rubis), mais rien de trop facile non plus.
Mon gros regret? Un manque d’utilisation des possibilités de la Wii pour l’interaction et les commandes. En dehors du pouvoir d’un pixel pour viser des objets à l’écran et ainsi obtenir des infos ou rendre des choses visibles, pas de particularités Wii. Dommage, ça sent le portage d’une autre console. Mais bon, cela n’enlève rien au plaisir du jeu. Plaisir multiplié d’ailleurs par un nombre de gags et de références au kilomètre, que je ne vois surement pas tous, vu mon peu de connaissances de l’univers Mario.
Vous l’aurez compris, je suis fan de ces deux jeux et je m’éclate avec eux. D’excellents moments pour petits et grands…