Un film d’action pure complètement barré…
Smith mange sa carotte (arme redoutable, en passant) en attendant le bus. Une femme enceinte passe. Poursuivie par un gars armé. Smith suit… et c’est parti. Ce type sombre, asocial, misogyne, et tout ce qui va avec, va se retrouver embarqué dans une de ces fameuses conspirations dont les scénaristes US ont le secret. Smith va emmener le bébé et devra le tenir hors de portée des balles de tueurs acharnés. Nous voilà donc avec un scenario assez abrcadabrantesque mais qui est lion d’être l’intérêt principal du film.
Dans Shoot’em Up, ce que l’on vient chercher, c’est de la baston, du gunfight, des balles, des cascades, des acrobaties, le tout au kilomètre, de plus en plus gros, de plus en plus improbable ; tellement improbable que l’on se prend à parier sur le prochain délire qui va sortir. On est pas là pour le réalisme, mais bien pour des scènes d’action de pure adrénaline. C’est un show, un spectacle. On pousse à chaque fois de plus en plus loin. Smith accumule les cadavres sur son chemin dans une valse de mort inhumaine dont il a le secret. Et y’a pas à dire, mais ça défoule bien.
Clive Owen nous campe ici un tueur surdoué taciturne qui n’aime rien ni personne, aux côtés d’une Monica Belluci comme d’habitude sexy en diable. Paul Giamatti nous y joue un méchant qui ne recule devant rien et tente de barrer la route d’un Smith que rien ne semble pouvoir arrêter. Tous collent à leur rôle, et le film tient la route.
J’oubliais la bande originale. Du rock, et du bon, du metal, une musique énervée en parfaite adéquation avec des images rythmées.
Bref, encore un de ces films qui ne fait pas trop réfléchir mais qui n’en est pas moins très sympathique…