Et le marché du travail…

Suite à un petit reportage du téléjournal de l’autre jour, je me permets un petit billet que j’hésitais à faire depuis quelques temps…

« Trouver un stage professionnel ou un premier emploi au sortir d’un CFC ou après des études universitaires est en effet de plus en plus difficile. Dans le seul canton de Vaud, la proportion de jeunes au chômage a augmenté de soixante pour cent en un an. »

19:30 le journal – Suisse: le chômage chez les jeunes est en nette augmentation – tsr.ch.

Ben ouais. Pour ma part, au sortir de l’Uni, on m’a clairement fait comprendre que j’avais pas la bonne formation pour trouver un emploi correspondant à ce que je voulais faire. J’ai trouvé un job alimentaire pendant la formation de ma femme avant de reprendre une formation complémentaire nettement plus orienté vers l’aspect pratique et concret que la tour d’ivoire universitaire. Et là on me fait clairement comprendre que je manque d’expérience. mais comment avoir la chance de se faire cette expérience si personne n’engage? Alors oui, je sais que la crise est passée par là et que le contexte économique n’est pas au top. Mais en même temps on nous ressasse qu’il faut relancer l’économie, qu’il faut consommer pour remettre la machine en route. Mais moi je veux bien consommer… Seulement avec juste le salaire de mon épouse pour nous faire vivre, ça va pas le faire du tout.

Alors quoi? Comment faut faire pour être engagé? Se laisser brader sur le marché du travail pour effectuer des stages payés au lance-pierre (voire non rémunérés carrément)? Difficile quand on cherche justement un salaire pour payer les factures. Parce que oui, tous les diplômés universitaires n’ont pas des familles qui les entretiennent ad vitam aeternam. Parce que y’en a même pas mal qui bossent depuis longtemps, des petits boulots pendant les études. Y’en a pas mal qui ont du se sortir les pouces du cul depuis longtemps pour pouvoir payer des années d’études. On se donne toute la peine du monde, et au final on n’obtient qu’une accumulation de lettres de refus en réponse à des postulations.

Ce billet n’est pas une plainte, mais plutôt un coup de gueule. face à des contradictions permanentes. On nous met sans cesse les chiffres du chômage (en particulier des jeunes) sous le nez, on nous dit qu’il faut agir là contre, que les pouvoirs publics prennent le problème à bras le corps. Ah bon? Ah oui, j’ai oublié de préciser que, vu ma formation, je m’oriente justement vers un emplo0i dans le public plutôt, et que là aussi c’est partout « non ». Mais je ne suis pas le seul. Combien de diplômés aux compétences intéressantes sont arrêtés aux portes du marché de l’emploi?

Voilà, ça c’est dit… sur ce, bonne journée. 😉

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