Dans un futur pots-apocalyptique dur, gris et froid, un homme s’aventure avec son fils le long de la route qui doit les mener à un endroit où tout va mieux. C’est leur destin que ce film (tiré d’un roman que je n’ai pas lu) va nous faire découvrir. Au travers de décors magnifiques et d’un rendu post-apo grandiose, la relation père-fils va être un élément central, la seule chose les séparant des terribles tueurs que tant de gens sont devenus. Contre les éléments et les hommes, contre l’environnement et contre des groupes de personnes, l’enfant va suivre un voyage initiatique qui le conduira à devenir lui-même un homme. Ce film est très dur, la joie est quasiment absente, le ton est gris et dur comme le monde, froid, mordant, une vision si sombre de l’avenir et de l’espèce humaine. Et pourtant le tout est si prenant, si terriblement humain et proche de nous. C’est un gros choc, brutal comme un coup dans la gorge qui vous coupe la respiration, ne vous laissant la reprendre qu’une fois au générique.
On est dans le post-apo. Et même s’il y a des méchants, il ne faut pas s’attendre à du Mad Max. Du cataclysme on ne sait pas grand chose, on en aura quelques bribes par les flashbacks qui émaillent le film. Avec les nuages et la pollution est venu le froid, et les besoins en feu et chaleur. Les infrastructures qui lâchent. Faune et flore qui disparaissent. Le manque de nourriture. Le cannibalisme dès lors. Et la disparition des autorités laissant libre cours aux gangs de dangereux survivants qui délaissent leur humanité. Au milieu de ces horreurs, quelques personnes qui tentent de rester elles-mêmes. Continuer la lecture de La route