Singularité, nanotechnologie, réseau mondial, anticipation, Johnny Depp, Cillian Murphy, Morgan Freeman, le tout sous la houlette de Wally Pfister (qui a travaillé entre autres souvent avec Nolan sur des films que j’apprécie avant de se lancer dans ce 1er long à lui) ; franchement il y avait de quoi faire très envie. Le film est certes sympathique, agréable, plutôt de la bonne SF/anticipation. Mais peut-être pas assez poussé non plus malheureusement ; il aborde des questions et des thématiques passionnantes, extrêmement d’actualité, mais il ne fait que les effleurer. C’est un peu dommage.
Will Caster et sa femme Evelyn sont de très grands scientifiques, très doués, et dans plusieurs domaines. Rêveurs, sages, réfléchis, ils veulent aider le monde entier à aller mieux et s’en foutent de l’argent et de la renommée. Des vrais gens biens. Pour y arriver, ils travaillent sur la mise en réseau, l’intelligence artificielle, et d’autres trucs hauts de gamme. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde puisqu’un groupuscule de forcenés prônant la déconnexion et l’indépendance des humains envers les machines va tenter d’assassiner Will. Ce dernier n’aura plus que quelques semaines à vivre, et sa femme va donc utiliser une de ses créations afin de numériser sa conscience dans une machine et ainsi le garder en vie pour toujours. Une fois relié au web, Will devient omniscient, quasi-omnipotent, une espèce de dieu qui, sous le prétexte d’aider les Hommes, va se révéler dangereux. La lutte va s’engager entre deux visions du monde. Bon, comme le film débute par une scène dans le futur après tous ces événements, on sait déjà comment ça va se terminer, du coup le suspens en prend un coup. Continuer la lecture de Transcendance