On va très rapidement passer sur la « traduction » du titre pour le public français, où « The Purge » devient « American Nightmare » sans aucune raison et sans aucun sens. Et revenons au propos. Cette purge du titre original donc, c’est une nuit dans l’année où tous les crimes sont acceptés. La société américaine a « évolué », ne connait presque plus de chômage ni de pauvreté, ni de crimes. Et cette nuit une fois par année permet à toutes les pulsions de sortir, garante du calme le reste du temps. Une sorte de défouloir pour tout ce que l’Humanité a de mal en elle et qui doit sortir pour laisser la raison s’exprimer. La société est très policée aussi, très douce. On y suit un vendeur de systèmes de sécurité pour les riches familles qui ont les moyens de se calfeutrer chez eux pendant la purge et ainsi éviter de participer à la barbarie ambiante. Pendant la purge, tout est permis et aucun service de sécurité ou d’urgence ne répond. Alors mieux vaut être bien préparé. Et les services de protection mis en place par notre vendeur sont du haut standing. Il vit avec sa femme et leurs enfants dans une très jolie baraque d’une banlieue huppée. Encore une fois, ils se préparent à la purge annuelle. Une fois tous les volets métalliques correctement fermés, tout va bien aller. Mais l’irruption d’un sans-abri poursuivi par des tueurs dans la rue va bouleverser la situation. Le film va virer au huis-clos solide, au home invasion tendu. Avec un retournement de situation final intéressant, constituant une bonne critique sociale, une jolie pique bien envoyée. Continuer la lecture de The Purge