Parmi les groupes mythiques qui ont sorti quelque chose de bon en 2014, il y a Weezer et leur nouvel opus, « Everything will be allright at the end ». Avec une pochette au look très sympa (j’adore l’apparence de cette bestiole), le groupe nous revient avec un album qui fleure bon le Weezer tel qu’on l’aime. Certes ils n’ont pas été chercher midi à quatorze heures et on pourrait leur reprocher une certaine forme de flemmardise à faire du Weezer comme on l’attend à l’aune des premiers albums du groupe il y a 20 ans (‘tain déjà 20 ans). Les mélodies imparables, les riffs acérés, les guitares saturées, les parties vocales si bien foutues, l’énergie ambiante, tout y est. Et c’est avec un plaisir non dissimulé que je retrouve ce son et cette musique. Weezer est toujours là, c’est certain, et leur talent intact. Un tout petit peu plus de maturité, d’expérience, de maîtrise du son et du studio, mais on reste dans ce qui a toujours fait que Weezer est Weezer.
Si l’album aligne les tubes remplis de mélodies accrocheuses, certaines pièces se détachent du lot comme le très bon Back to the Shack par exemple qui a tout pour plaire avec son riff qui claque dès l’intro ; le genre de chanson qui donne envie de sautiller gaiement comme on le faisait dès les premiers morceaux du groupe. Eulogy for a rock band a un refrain ultime que l’on veut chanter en chœur. De même pour The British are coming, lui aussi un vrai single en puissance. Lonely Girl, Go Away, Foolish Father, il y a vraiment des trucs très entraînants et très réussis sur ce disque.