La bande-annonce de ce film m’avait bien tilté. Il faut dire qu’une comédie anglaise monthy pythonesque avec Simon Pegg, ça a de quoi attirer le regard. Même si j’ai un peu déchanté devant le film en lui-même, pas aussi bon qu’espéré, j’avoue m’être quand même bien marré.
On a dans l’espace un Conseil des races intelligentes hésitant à détruire ou pas la Terre qui n’a guère d’intérêt. Afin de décider du sort de la planète, ils donnent à un Humain au hasard le pouvoir de faire absolument tout ce qu’il souhaite, vraiment tout est n’importe quoi. Ca tombe sur un prof pas terrible, désabusé, timide, renfermé, qui discute avec son chien. Et bien évidemment, il va utiliser son pouvoir à faire surtout n’importe quoi. Alors que la manière dont il va utiliser cela, pour faire le Bien ou le Mal, va déterminer le sort de la Terre. Le film va accumuler les scènes délirantes avec des utilisations complètement barrées du pouvoir (faire revenir les morts, devenir président des USA, espionner la jolie voisine, faire parler le chien,…), souvent drôles. Le tout nous amène à un final un peu délirant pour sauver la situation partie complètement en sucette.
Bien que le film aligne les gags et les situations comiques, il tient moyennement sur la durée, l’intrigue étant franchement light. On est un peu dans l’absurde quand même, ce qui est un peu normal vu que l’on a à la réalisation l’un des Monthy Pythons ; du coup cela explique pas mal de délires. D’ailleurs on retrouve dans le film les voix des Monthy Pythons (les extraterrestres). Et même aussi de Robbin Williams (le chien, grandiose). Le tout aux côtés du toujours très bon Simon Pegg. Oui mais voilà, une telle brochette de talents ne suffit pas à tout réussir. L’essentiel des meilleurs moments du film figurant dans la bande-annonce, le happy end étant évident (restait à trouver comment y arriver), on se retrouve avec un long-métrage qui aurait dû être en fait des petits épisodes de gags coupés les uns des autres. Dommage. Il manque de liant au tout.