[Cannes 2020] Deep Blue

  • Auteurs : Daniel Skjold Pedersen et Asger Harding Granerud
  • Illustrateurs : Piérô La lune, Miguel Coimbra, Jean-Baptiste « Djib » Reynaud, Nicolas Fructus, Naïade, Biboun, Régis Torres et Jérémie Fleury
  • Édité par : Days of Wonder
  • Age conseillé : 8+
  • Nbr de joueurs : 2 – 5
  • Durée estimée : 45’

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L’avis de Fred

Et hop nous voilà plongés dans le dernier Days of Wonder qui nous entraîne dans une chasse aux trésors sous-marins. Comme d’habitude chez cet éditeur, on a droit à un matériel classieux et de bonne qualité. Les tuiles sont épaisses, le plateau solide, les pions sont bien faits, et le tout est magnifiquement illustré (avec la ribambelle de gens reconnus et compétents aux pinceaux, on n’en attendait pas moins). 

On a donc droit à un grand plateau représentant les eaux aux larges d’une côte, avec posés dessus des tuiles aux endroits où l’on peut plonger pour chercher des trésors. Le but va être de s’enrichir au maximum en plongeant, le tout sur un mix de deckbuilding, gestion de main, prise de risques, et du “stop ou encore”. Utilisant les cartes que l’on a  en main, on va pouvoir déplacer nos bateaux sur le plateau et recruter des membres d’équipage. Lorsque l’on est sur un lieu de plongée, on peut décider de plonger ; ceci se fait en tirant une à une des cartes d’une pioche, révélant des couleurs de gemmes que l’on pourra récupérer. Mais cela pourra aussi révéler des dangers, soit des pertes d’oxygène dans nos bouteilles, soit de dangereuses créatures marines. A l’aide de nos membres d’équipage, nous pourrons résister plus ou moins longtemps face à ces dangers. On peut à tout moment arrêter la plongée et profiter pleinement de ce que l’on a récupéré ; ou continuer au risque de tout perdre en cas de trop grand danger. A noter que l’on peut aussi se protéger grâce à des bonus ponctuels obtenus en étant les premiers à arriver sur une tuile.

Petite finesse… Si je décide de plonger, tous les joueurs présents sur ma tuile ou sur les tuiles adjacentes peuvent décider de plonger avec moi. Sauf que c’est moi qui déciderai si on continue ou pas la plongée après chaque carte retournée, et ce sera à chacun d’avoir les cartes pour se protéger des dangers rencontrés. A noter aussi que, selon des bonus de tuile ou de membres d’équipage, les gemmes ramassées peuvent avoir différentes valeurs et ainsi rapporter plus ou moins d’argent aux plongeurs. A chacun d’optimiser sa main pour gagner un max et devenir le plus riche. La partie s’arrêtera quand on aura exploré les quatre anciennes cités sous-marines réparties aléatoirement parmi les tuiles de zones de plongée.

Deep Blue c’est du Days of Wonder, un jeu joli qui donne envie de s’asseoir et de jouer. Des règles accessibles grand public orientées vers un public familial. Et au final on obtient un jeu très sympathique qui mélange des mécaniques connues de manière assez agréable. Le deckbuilding par l’achat de membres d’équipage (et on se pourrit en achetant les bons avant l’adversaire). Le “stop ou encore” et la prise de risque en plongeant et en décidant d’arrêter ou de continuer. Le choix de se reposer à son tour pour reprendre une partie de notre défausse en main. Sans être un gros jeu pour gamers super avertis, Deep Blue offre ces sensations de choix à effectuer et de frustration de ne pas pouvoir tout faire, lui conférant un petit goût agréable. J’ai bien apprécié, oui.

L’avis de Jonathan

Deep Blue est un pur jeu “Days of Wonder”, éditeur auquel on doit entre autres Smallworld ou toute la série des Aventuriers du rail. Et en ce sens on n’est pas déçus avec un matériel de qualité et très lisible. Des pions en plastique bien pratiques, des grosses tuiles en carton et de très jolies illustration. Rien à dire sur le travail d’édition, il est excellent. Au niveau de la mécanique, rien de révolutionnaire. Du stop ou encore, du deckbuilding… mais il faut avouer que ça marche. Sans réinventer la roue, Days of Wonder nous a sorti le jeu familial par excellence. Des règles simples à prendre en main, une dose de réflexion et de stratégie qui fait que le jeu n’est ni trop complexe pour les plus jeunes, ni trop simple pour perdre en intérêt. Une  quantité de hasard bien dosée, le thème de la plongée sous-marine qui plaît au grand…. Deep Blue à tout pour plaire à ceux qui cherchent un jeu familial. Les amateurs de plus gros jeux, même si ils passeront sûrement un bon moment, risquent, eux, de rester sur leur faim.  

Liens

Le jeu sur le site de l’éditeur

Fiche Tric Trac

Fiche Boardgamegeek

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