Freaks (2018)

Rien à voir ici avec le fameux Freaks de 1932… non, rien.

On se trouve dans un monde un peu comme le nôtre mais pas tout-à-fait, une uchronie où les mutants existent, des gens avec des pouvoirs particuliers. Et évidemment, le reste de l’Humanité les craint et cherche à s’en débarrasser. On ne peut plus être une personne dotée de pouvoir et se balader légalement seul. A 7 ans, Chloé n’est jamais sortie de chez elle, maintenue dans cette maison par un père autoritaire. Parce que…. ah ben oui… elle a des pouvoirs, elle est différente. Et tout va partir en sucette lors de son contact avec le monde extérieur.

Ce film de Zach Lipovsky et Adam B. Stein (scénaristes et réalisateurs) n’est pas exempt de défauts. Mais après tout, ils sont en début de carrière, on peut leur pardonner certaines choses. reste que l’histoire est bien écrite, avec des personnages bien pensés. Une action condensée avec ses révélations qui arrivent petit à petit et ses twists sympathiques. Ils ont fait le (juste) choix de rester dans une intrigue à dimensions humaine malgré des pouvoirs très puissants. On se concentre sur les relations familiales et sur les motivations des personnages. Avec derrière tout un pan de critique sociale sur le refus de la différence, de l’autre.

Devant la caméra, la petite Lexi Kolker nous propose une très belle prestation dans le rôle de Chloé, épatante. Autour d’elle on a Emile Hirsch (The Jane Doe Identity,…), Bruce Dern (The Hateful Eight,…), Amanda Crew ou encore Grace Park (Battlestar Galactica, Hawai Five-0,…).

Un film très agréable, qui attaque la question des super-pouvoirs sous un nouvel angle, en poussant la question de la ségrégation. Tendu, avec des personnages bien pensés, on a un résultat vraiment agréable.

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