[Cannes 2020] Les nouveautés Atalia

Atalia est un important distributeur, parfois co-éditeur aussi. Ils ont un large assortiment de jeux de tous types. Nous avons été chaleureusement accueillis sur le stand pour découvrir quelques unes de leurs nouveautés qui se profilent pour cette année 2020 (dates soumises à variations, confinement et Covid obligent).

Au passage, je vous rappelle les autres billets sur le Festival

Dreamscape

Voici un très joli jeu édité par Sylex, le genre de création qui donne envie de se poser à une table rien qu’au vu du matériel. Il est issu d’un financement via Kickstarter et il débarque maintenant en version boutique, avec quelques extensions. Il est prévu pour 1 à 4 joueurs dès 12 ans, avec des parties d’une trentaine de minutes par joueur (au vu de l’âge et de la durée, on voit qu’on n’est pas sur un jeu ultra basique, bien que les règles ne soient pas fondamentalement complexes, mais il y a beaucoup de choses à voir et prendre en compte (ce qui est une bonne chose).

Chaque joueur incarne un rêveur qui se promène, et devra construire les rêves en question grâce à des fragments. En se déplaçant sur six lieux, le joueur peut ramasser des fragments de rêves (sous la forme de jetons colorés), ou activer les actions spécifiques de ces lieux pour influencer le jeu et optimiser son tour.

Une fois cela fait, on peut disposer les fragments ramassés sur notre paysage personnel pour que cela ressemble au mieux aux paysages représentés sur les cartes dont on dispose. Une carte réussie peut nous amener des actions bonus, mais surtout rapportera des points de victoire en fin de partie, après 6 tours.

Alors oui le jeu est beau, magnifiquement illustré, et le thème est assez accrocheur. Mais à vue de nez (pas eu l’occasion de tester le jeu) ce thème s’oublie assez vite pendant le jeu. Après tout il faut surtout assembler des jetons ronds colorés selon des combinaisons qui sont dessinées sur des cartes. J’ai un peu peur que cela arrive, alors justement que ce thème est très agréable. A voir en vrai. En tout cas j’ai bien envie d’y jouer, il a l’air très sympa.

Romeo et Juliette

Voici un autre jeu lui aussi édité par Sylex, prévu à la base pour être en boutique en mai. Il s’agit d’un jeu strictement à deux, dès 9 ans.

Chaque joueur a en main des cartes représentant les membres de l’une des deux familles rivales, et leur but commun va être de faire progresser jusqu’à son terme la piste d’amour avant que la piste de haine n’arrive au bout. A chaque tour, on va choisir un personnage à déplacer vers un lieu. On fera progresser le marqueur amour si Roméo et Juliette se retrouvent sur le même lieu ; par contre, il faudra éviter que d’autres personnages des familles se retrouvent au même endroit. Ce serait assez facile à programmer si l’on pouvait discuter librement. Ce n’est pas le cas. La seule communication possible entre les joueurs est l’utilisation de marqueurs missive, en nombre limité bien entendu. Il faudra donc joueur sur le guessing et la chance pour tenter de se retrouver. Il faudra réussir à accrder ses violons sans s’entendre.

Si le jeu est très beau dans son écrin livresque, il me laisse quand même très froid. Contrairement à Dreamscape juste au-dessus, ce n’est pas un jeu qui me donnait super envie de m’asseoir à une table pour l’essayer.

Looser

Dans la plupart des jeux, on cherche à avoir un gagnant. Ici le but sera surtout de ne pas être le perdant, ce qui fait une petite différence. On retrouve aux commandes deux grands noms du jeu de société, à savoir Bruno Cathala et Vincent Dutrait, même si ce dernier est plutôt un habitué de l’illustration). C’est pour 3 à 6 joueurs, dès 8 ans, et ça devrait être tout près de vos étals, voire probablement déjà dessus.

On y joue des étudiants en magie qui doivent éviter de se transformer en grenouille, mais ça c’est surtout le prétexte. Chacun va poser à son tour sur la table l’une des cartes potion qu’il a en main, face cachée ou visible selon sa valeur. Lorsque l’on n’a plus qu’une carte en main, en fonction de ce que l’on voit, des informations publiques, et d’un certain sens du guessing, on va tous voter en même temps pour signifier que l’on pense ou non avoir en main la potion la plus forte.

Bon, franchement je dois dire que nous n’avons pas été super emballés par la présentation qui nous a été faite. Le tout semble particulièrement bordélique et difficile à gérer ou à garder même un vague contrôle dessus. Impression à confirmer ou infirmer lorsque j’aurai l’occasion de tester le jeu en vrai…

Catalyst

On a ici un jeu de cartes à base de combos et de recrutement, à la mécanique bien huilée mais un peu froid et pas follement passionnant. Comme on y a joué, on vous en parle plus en détails dans un billet dédié.

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