Tales from the Loop – Saison 1

Tales from the Loop est à la base un livre de Simon Stålenhag, un artbook narratif aux illustrations surprenantes. C’est ensuite devenu un un jeu de rôles inspiré par ces illustrations propres à déclencher des tempêtes d’imagination. A l’heure actuelle, c’est aussi un jeu de plateau en cours de développement. Et du coup Amazon Prime a surfé sur le succès de ces supports pour en développer une série.

On est dans une Amérique uchronique des années 80, un monde où le Loop, une sorte d’accélérateur de particule/station de recherche scientifique a permis le développement de nouvelles technologies surprenantes. Des robots entre autres, qui font partie du paysage de tous les jours, mais aussi d’autres appareils parfois très bizarres. Chaque épisode va suivre un personnage différent, même si tous sont liés et se connaissent et que la plupart apparaissent dans divers épisodes ; et chaque épisode va aussi s’aventurer sur les effets de l’une de ces technologies.

Alors c’est de la SF oui, mais on est dans un univers onirique, décalé, poétique. On n’est pas dans le cyberpunk sombre ni le space-op ni la SF d’action brute. Ici on prend son temps, les choses avancent doucement. On plonge dans un monde prenant, vivant, parfois dérangeant. Ce n’est pas toujours simple de faire tous les liens, et les scénarios sont parois très tordus. Et puis il y a ce côté où chaque épisode raconte sa propre histoire sans être complètement déconnecté du reste. La série construit un tout qui se tient, mais où chaque épisode a sa place à part. L’auteur de l’artbook original est co-scénariste sur la série, ce qui fait que l’on plonge vraiment dans l’univers qu’il a créé (juste déplacé de la Suède aux Etats-Unis pour toucher davantage le public Amazon). C’est une ambiance vraiment très particulière, une sorte d’enveloppe d’un monde à part dans lequel on entre et on se plonge avec délice, soulevant les voiles multiples de ses mystères au fur et à mesure des épisodes.

A la production, on retrouve Matt Reeves (Cloverfield, La Planète des Singes,…), dont le nom connu a bien aidé à monter la série à mon avis. Il y a aussi de jolis noms dans les réalisateurs, comme Andew Stanton (Le monde de Nemo, Le monde de Dory, Wall-E, 1001 Pattes, John Carter,…), Jodie Foster, ou Tim Mielants (Peaky Blinders) par exemple. C’est vraiment du beau boulot, avec des images magnifiques, ainsi qu’une musique envoûtante et rajoutant à l’aspect onirique. Franchement ces épisodes sont magnifiques, de vraies réussites.

Au casting, de biens belles interprétations avec par exemple Daniel Zolghadri, Rebecca Hall (Le Prestige, The Town, Iron Man 3, Transcendance,…), Paul Schneider, Jane Alexander, Duncan Joiner, Ato Essandoh, Nicole Law, Jonathan Pryce (Demain ne meurt jamais, Pirates des Caraïbes, GI Joe, Game of Thrones, Taboo,…), Christin Park, Tatiana Latreille, ou encore Roger Clown.

Une bien belle série, prenante, envoûtante, qui nous fait découvrir un univers onirique vivant et réussi. J’aime beaucoup. (et oui, j’ai acheté le jeu de rôles au passage)

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