It’s just rock’n’roll, baby…
Bon, OK, le line-up fait mal… Des gens des Kills, des Raconteurs, des Queens of the Stone Age, des White Stripes. Du coup, on obtient bien le groupe de rock auquel on pouvait s’attendre. Guitares en avant, The Dead Weather déboule avec 11 titres sur Horehound, leur premier album. C’est bon. Entre le rock, le garage, le blues (Will There be Enough Water, par exemple), ces compos s’enchaînent très bien. Parfois énercé (Treat me Like your Mother, New Pony, Bone House), parfois envoûtant (60 Feet Tall, So Far from your Weapon), The Dead Weather colle des titres efficaces, précis. On sent qu’on a affaire à des pros. Et aussi à des potes qui avaient envie de s’amuser entre eux ; l’alchimie fonctionne très bien dans l’équipe).
Au programme donc, des guitares aux riffs acérés, une batterie qui claque, des voix qui déchirent, des nappes de clavier qui subliment le tout. Un excellent disque, brut et carré. Sans fioritures inutiles. Et puis un son. Lui aussi brut et solide. La production de l’album est juste énorme et ne laisse rien traîner. Comme je le disais, c’est pro. Alors oui, on pourrait peut-être justement leur reprocher un manque de fantaisie. Le groupe ne sort pas vraiment des sentiers battus, et reste dans son truc d’un bout à l’autre. Ils ne réinventent pas la poudre, mais celle-ci est si efficace et explose tellement bien que ça en vaut la peine.
Le « tube » :
Une de mes préférées, avec une rythmique à la batterie que j’apprécie beaucoup :
Plus calme et bluesy :
Et pour les claviers, un live :