Alien VS Predator

Quand deux des plus grosses franchises du cinéma de SF décident de se foutre sur la gueule…

Et bien cela donne un film à la profondeur exceptionnelle. Une véritable métaphore de la survie de la race humaine face aux attaques brutales de la nature représentée par deux terribles prédateurs. Mais on va plus loin, car la lutte entre les deux prédateurs que sont le predator et l’alien symbolisent à coup sûr le conflit entre science et nature, entre modernité et tradition. Un véritable conte sur notre époque et les choix à faire dans nos modes de vie. Une fable épique sur l’avenir de l’homme qui doit trouver sa voie pour survivre au milieu de cette fureur. Et tout commence par la composition de l’équipe de héros, hétérogène et multi-ethnique, parfaitement représentative de l’humanité plurielle dont nous faisons tous partie ; cette équipe est guidée par une femme, petite pique symbolique à ceux que l’égalité des sexes défrise encore. Ah que d’allusions tout aussi subtiles parcourent ce grand moment de cinéma d’introspection dans lequel la violence des combats ne sert qu’à désigner la barbarie de notre civilisation.

euh…

Non, en fait…

Ce film, c’est une excuse à l’utilisation de deux des plus grosses bestioles du cinéma de SF et d’action que l’on ait jamais vu. Deux séries de films qui ont chacune très bien marché de leur côté, et hop on les réunit juste pour booster les entrées en salle. Un vrai film alibi pour faire du fric en somme. Au programme donc bastons, courses-poursuites, morts atroces de pauvres humains pris au milieu, cris de terreur, scènes voulant mettre un suspens insoutenable, etc. Le tout formant quand même un bon gros échec. Sans parler des délires absolument risibles du genre « l’alien qui met quelques minutes à pondre son oeuf puis à éclore dans le corps alors que normalement il faut des jours dans les films originaux », « le bouclier en crâne d’alien et la lance faite avec sa queue », ou encore « le predator chasseur sans remords qui fait ami-ami avec la frêle humaine ». Bref, si l’héroïne survit au final, c’est bien pour prouver que le ridicule ne tue pas. Tiens, si les effets spéciaux étaient ratés, je le mettrais vraiment en nanard. Mais bon, j’ai bien rigolé quand même….

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