Le Festival International du Jeu à Cannes

Et voilà, de retour d’un week-end très chargé à Cannes (non, pas comme dans les VRP)


J’étais donc invité par le pôle jeux de rôles du Festival International du Jeu (FIJ pour les intimes), un gros monument du jeu avec plus de 150’000 visiteurs en 5 jours. C’est du lourd quoi, ça rigole pas. Enfin si justement, l’ambiance était vraiment bonne et on a bien rigolé. Invité en tant qu’auteur, j’étais sur le stand de ForgeSonges bien évidemment.
Le week-end a commencé par un lever très tôt le samedi (4h) afin que ma femme (merci beaucoup à elle) puisse me pousser à Genève à l’aéroport. Arrivée à Nice pour y être accueilli par un Michel (« Leodgardi » pour les habitués de forums) très sympa ; encore merci beaucoup à lui pour son engagement, son accueil et l’hébergement qui, bien que de très courte durée, a été super, et merci aussi à sa môman. Et avec lui un être mystérieux et fourbe, le talentueux Rémi, alias Remton (un des principaux illustrateurs de ForgeSonges). Première surprise : qu’est-ce qu’il peut faire froid dans le sud aussi! Départ pour le Palais des festivals de Cannes (et son wifi payant qui se zappe facilement via VPN)(et aussi son entrée des artistes bardée de gens de la sécu) où je découvre un monde fabuleux, le FIJ. Waouw. Enorme, y’en a partout, c’est monstrueux, on en a la tête qui tourne (enfin moi surtout, les autres sont là depuis le mercredi, ils sont blasés). Des jeux dans tous les sens, dans tous les coins, de tous les types, pour tous les âges, pour tous les genres, c’est titanesque. Et superbe. Et frustrant. J’aurais du y aller avec tout plein de sous (que je n’ai pas) et un semi-remorque vide (que je ne sais pas conduire), afin de ramener tout ce qui m’a tenté. Franchement génial. Partout ce ne sont qu’étalages, démonstrations, présentations, tests, et tout ce qui va avec. Y’a pas à dire, la créativité des concepteurs de jeu va très très loin. J’ai été complètement bluffé tout le week-end. Faudrait vraiment que je puisse y aller sans avoir un stand à tenir parce que là j’ai pas eu le temps de faire le dixième de ce que j’aurais aimé faire.
Notre stand était sympa, attirant l’oeil avec l’exposition des divers travaux de Remton, gawain et Akae, nos principaux illustrateurs très talentueux. Ils étaient présents sur place, dessinant sous le regard des gens qui souvent s’arrêtaient ébahis. Y’avait de quoi. Beaucoup de curieux donc, beaucoup d’intérêt pour nos divers projets. Ca a donc été super profitable au niveau visibilité de l’assoc. Avec en plus les deux parties de démo que j’ai assuré et les divers contacts établis, c’était très bien.
Et puis ce week-end a aussi été l’occasion d’enfin rencontrer en live plein de gens que je connais via forum, en particulier Pénombre, Akae, Gawain, Remton, Leodgardi, mais aussi Philou, Ludomancien ou encore Childeric Maximus. Et ça c’était vachement cool. Je dois dire aussi que l’ambiance globale, en particulier dans la section jeux de simulation autour de nous, était vraiment cool. Décontracté, amical, sympa, chaleureux, convivial. Franchement c’est cool. Et je recommande chaudement la visite du FIJ (en plus c’est gratuit).
Sous peu, dès que j’aurai pu trier, les photos seront sur la galerie (voir lien en haut de la page).
Allez, je vais juste finir avec 3 points négatifs quand même :

  • Mes douleurs articulaires au pied qui reviennent de manière aléatoire et qui sont (Murphy’s law oblige) tombées sur ce week-end. Quand on ajoute que la pharmacie de l’aéroport de Genève était pas encore ouverte à mon départ, que les anti-inflammatoires français ont une efficacité nettement moindre (merci quand même Michel, c’est toujours mieux que rien), que j’ai du faire la course au retour à Genève (voir plus bas), ben voilà ça m’a vachement diminué sur ces journées.
  • La fabuleuse vision globale des autorités cannoises qui organisent un semi-marathon dans le coin le dimanche du FIJ (quelques dizaines de milliers de personnes par jour quand même). Résultat : impossibilité d’accéder à tous les parkings à portée plus ou moins raisonnable du palais des festivals, embouteillages dans tous les sens, merdier global de circulation, etc.
  • Easy jet avec son vol Nice-Genève retardé de plus d’une heure qui m’a fait louper le dernier train Genève-Lausanne, du coup j’ai partagé un taxi avec une autre passagère dans le même cas mais ça restait un prix douloureux. Le tout après une course folle dans l’aéroport pour tenter d’attraper ledit dernier train.

Reste qu’aucun de ces points noirs ne dépend du FIJ lui-même. Allez, je termine sur un dernier grand bravo aux orgas… En espérant pouvoir y retourner une autre année, si possible en famille.

2 réflexions sur « Le Festival International du Jeu à Cannes »

  1. Pauvre Tcherno, la loi de Murphy c’est vraiment de la M****.

    En tout cas, merci pour le compte rendu.

    Peut-être à l’année prochaine FIJ

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