Changement de style encore aujourd’hui avec ce 3eme disque de la semaine…
Direction la pop enlevée et légère aujourd’hui avec ce deuxième album de la petite Lily Allen, intitulé It’s Not Me It’s You. J’ai découvert cette artiste au-travers de son titre Fuck You, et son clip très sympa (voir plus bas dans le billet). Simple, facile, avec une mélodie super accrocheuse et une vois extrêmement agréable à l’oreille, ce tube reste en tête et m’a pas mal titillé ; surtout quand on regarde le texte, jolie attaque contre des politiciens va-t-en-guerre, homophobes et coincés dans un traditionalisme dépassé. Puis est venu le titre 22 ; mêmes qualités de mélodie que le précédent, tout en abordant ici aussi un thème pas évident.
C’est tout au long de l’album que l’on va retrouver ce don pour les mélodies. Lily Allen est une vraie songwriter, dans le sens qu’elle a le chic pour monter des mélodies imparables qui vont trotter en tête toute la journée, des trucs simples sans être simplistes, des trucs qui touchent et qui vous prennent. La petite vous invite à danser et à vous laisser aller au rythme de ses titres. On trouve tout au long de cet album des instrumentations très intéressantes, avec par exemple l’ajout de banjo sur Not Fair qui donne petit air country. Les beats électro sous-tendent des nappes de cordes (I Could Say). Et même l’accordéon s’en mêle (Never Gonna Happen). Le tout s’enchaîne pour rendre au final un grand plaisir d’écoute. Petite pop gentille qui ne cherche pas à réinventer la poudre mais qui maîtrise très bien ce style. Bref, sans qu’il n’y ait rien de révolutionnaire là-dedans, le talent y est, et la petite Lily Allen risque d’aller assez loin si elle persiste.