Hop, un film d’animation en plus, vu en famille et tout. Enfin, avec la sortie blue-ray, parce que sur le coup c’était ma femme qui était allée au ciné avec notre fils. Ce Moi, moche et méchant, j’en avais pas mal entendu parler. Il avait l’air sympathique, tout en amenant un concurrent de plus sur la marché de ce genre. cette fois c’est donc Universal qui s’y colle.
Le film raconte les déboires de Gru. Gru est un méchant, un vrai, un pur, un sadique, du genre à offrir un ballon à un môme juste pour le crever après devant ses yeux. Mais Gru est aussi un méchant de la vieille école. Plus aucun gros coup de réalisé, plus rien de solide, malgré de nombreuses brillantes idées. Et non, ce récent vol de la grande pyramide, ce n’est pas lui. Gru a sa maison sordide, son méchant et vicieux « chien » (ou bestiole assimilée à déterminer), sa bagnole qui pollue et écrase tout, son labo secret de génie du mal avec un scientifique fou dévoué et surtout sa cohorte de minions tout jaunes prêts à tous les sacrifices pour leur maître. Mais Gru n’est plus dans le coup, comme je l’ai dit. Et la banque du crime ne veut plus lui faire crédit, surtout qu’il y a la nouvelle génération de méchants à qui tout réussit, donc le fameux Vector. Alors quand Gru veut voler la lune, oui, la seule, la vraie, l’unique, et que son plan requiert l’acquisition d’un fameux pisto-réducteur, il sera prêt à tout pour montrer au monde qu’il est le meilleur. Il sera même prêt à prendre sous son aile trois petites et craquantes orphelines qui devraient servir ses desseins. Bien entendu, rien ne va se passer comme prévu…