En juin 2005 meurt Domino Harvey, d’une overdose. Ex-mannequin à la vie décousue, devenue chasseuse de primes, c’était une femme à part. En novembre de la même année sort Domino, un film de Tony Scott fortement inspiré de la vie de cette femme sans cependant se vouloir une référence biographique. Le réalisateur était passionné par la vie de Domino depuis bien longtemps et s’était rapproché d’elle. Ce film est la conclusion logique, il n’était juste pas prévu à la base qu’il coïncide autant avec le décès de l’originale.
Ce film raconte donc l’histoire de Domino, envoyant valser son petit univers bien rangé de la mode et de l’élégance pour rejoindre la vie dangereuse et tendue des chasseurs de primes. Elle rejoint le groupe composé de Ed et Choco en faisant montre d’un caractère de cochon. Autour d’eux, une bande de personnages tous plus étonnants les uns que les autres va évoluer. Tout au long d’une narration éclatée et tordue faite de flahbacks et de trips dans tous les sens, une intrigue trouvera les moyens de se construire afin de mettre notre fine équipe dans une merde noire. Les ennuis vont leur tomber sur la tête à vitesse grand V. Et leur principale méthode pour répondre sera armée et brutale. De scènes d’action (les plus nombreuses) en duels psychologiques, de vannes en mitrailles, le film est nerveux et constamment sur le fil. Ca ne s’arrête jamais, ça ne se calme jamais.