On prend les mêmes et on recommence… Finalement ce billet tiendra un peu le même ton et le même fond que celui sur la saison 6. Pourquoi changer une équipe qui gagne? Après le cliffhanger de la précédente saison, celle-ci commence avec un épisode solide, Di Nozzo et McGee en mauvaise posture, le but étant de retrouver Ziva. Qui va finalement rejoindre l’équipe et évoluer, prenant un nouveau statut. On retrouve donc l’équipe au complet, la série fonctionnant toujours principalement sur eux. On voit des évolutions bien entendu. McGee par exemple, qui a perdu du poids, s’affirme et prend même parfois l’initiative, allant jusqu’à vanner Di Nozzo. Ce dernier et Ziva ont une relation de plus en plus compliquée, à se demander ce qu’il y a vraiment ou pas entre eux. Mais surtout un approfondit le personnage de Gibbs et son passé. La saison 6 avait posé les bases des trucs énormes qui se déroulent ici. L’arc scénaristique autour de Bell, le Mexique, le cartel, l’enquête d’Abby, Franks, et tout cela, c’est assez solide. Et ça donne un gros fond à une série qui était globalement assez légère. La saisons s’achève d’ailleurs (encore une fois) sur un gros cliffhanger qui promet du lourd pour la suite.
Au niveau des épisodes en loners, il y a toujours des trucs très sympas. A noter celui plus centré sur Vance, histoire de lui donner de la profondeur aussi. C’est juste dommage qu l’on n’aille pas plus loin avec le personnage de Kai qui mériterait davantage de traitement. L’épisode Power Down est vraiment très sympa ; une panne d’électricité générale force l’équipe à travailler « à l’ancienne » et sans l’aide de la haute technologie habituelle, et ce sur un crime lié à la technologie. Flesh and Blood nous permet de faire la connaissance du père de Tony, et ça en vaut vraiment la peine. Jet lag est bien pensé aussi, avec son huis clos dans l’avion.
On notera l’irruption de nouveaux personnages récurrents, comme Paloma, l’avocate Hart, le père de Gibbs qui revient plus fréquemment, etc. Un peu de variété ne fait pas de mal.
Une série toujours aussi agréable, aux personnages charismatiques. On notera surtout la densification du fond et des arcs. On prend vraiment de la profondeur ici, et on obtient une intrigue solide et prenante. Le tout est captivant. Et on attend la suite avec une impatience certaine.