Hélix, la série à qui on devrait décerner le prix de la publicité mensongère… ou le grand prix du « 1/2 saison qui claque sabotée par la suite ». Déjà la première nous avait fait le coup. Et on remet le couvert ici. On est quelques temps après les problèmes en Arctique. L’équipe du CDC menée par Peter Faragut parcourt le monde pour lutter contre des virus divers tandis qu’Alan parcourt le monde pour poser des bombes dans tous les bureaux d’Ilaria qu’il peut trouver. On retrouve l’équipe du CDC qui découvre une nouvelle variante du Narvik sur un bateau, et qui remonte sa piste jusqu’à une île où se déroulent de curieuses choses ; dont la moins curieuse n’est pas l’existence d’une communauté un peu hippie sur les bords menée par un gourou de service. Coincés sur cette île, nos héros vont devoir en percer les mystères tout en évitant la menace des infectés fort peu sympathiques. Suivant en parallèle les pérégrinations de Julia et Alan, le spectateur va petit-à-petit découvrir un complot macabre. Changement de décor donc puisque l’on passe d’une froide base de l’Arctique à une île verdoyante, mais le principe du huis-clos tendu du slip est à nouveau là et ça fait plaisir. L’ambiance prend et ça marche.
Oui mais voilà, on part à nouveau sur autre chose en cours de route, avec du pétage de plomb, du mysticisme surprenant, des réactions de certains personnages pas crédibles du tout, des militaires, une grande corporation et son complot mondial. Bref, comme la première fois, on se fait avoir et on perd le principal intérêt et le gros truc de la série. On a toujours de beaux décors, des maquillages et effets un peu gores fort bien foutus, certains acteurs au taquet, et une ambiance solide au début. Mais non, ça ne croche pas. En fait le train décroche complètement de sa destination première. Il y a même des éléments qui m’ont assez gonflé, genre les errances mystiques de Peter. Ca devient un peu n’importe quoi et c’est bien dommage parce que à nouveau la saison avait débuté sous de très bons auspices.