L’époque n’est pas très sûre mais on est du côté du Moyen-Âge. Des mercenaires européens partis au fin fond de l’Asie chercher cette fameuse poudre noire dont tout le monde parle finissent par découvrir la Grande Muraille. Emprisonnés par les soldats qui stationnent sur l’édifice, ils vont rejoindre ces derniers dans leur lutte désespérée contre les créatures qui tentent régulièrement de pénétrer en Chine. Face à des forces nombreuses et monstrueuses, avec des techniques de combat parfois très surprenantes et une ingéniosité sans faille, les soldats d’élite chinois vont être ravis d’avoir le soutien de deux mercenaires européens qui vont évidemment se révéler meilleurs combattants. Et du coup ça va bastonner sévère pendant tout le film.
Yimou Zhang a pas mal de films à son actif mais je ne connais que Hero. Le réalisateur nous démontre à nouveau un certain sens esthétique dans le combat, ainsi qu’un goût pour les couleurs bien marquées permettant d’identifier les personnages. Par contre, le film ne vas pas chercher bien loin. Des incohérences pas possibles, des personnages peu charismatiques, des effets spéciaux allant du pas mal au « qui pique franchement les yeux » (les plans larges avec paysages autour de la Muraille). On a bien quelques scènes de baston bien épiques et qui envoient du bois au niveau grand spectacle. Mais ça s’arrête un peu là.
Matt Damon (Will Hunting, Dogma, Ocean’s Eleven, La Mémoire dans la Peau, Elysium, Monuments Men, Seul sur Mars,…) joue le super archer que même les meilleurs chinois sont évidemment moins doués ; on l’a connu en bien meilleure forme. A ses côtés, Pedro Pascal (Game of Thrones, Kingsman 2,…) est un peu plus intéressant et s’en sort mieux. On a aussi droit aux prestations très moyennes de Jing Tian (Pacific Rim Uprising,…), Andy Lau, ou encore Willem Dafoe (Platoon, Seven Sisters, Le Crime de l’Orient-Express,…).
Bref, s’il a bien quelques jolies scènes de baston, ce film ne va pas tellement plus loin. Le scénario trop improbable, les trop grandes incohérences, des platitudes. Dommage.
2 réflexions sur « The Great Wall »