Notre duo de flics de choc fait des siennes à Miami depuis plus de 20 ans. Si Marcus est dépassé et souhaite raccrocher, ce n’est pas le cas de Mike qui veut continuer encore et encore. Lorsqu’un tueur mystérieux s’en prend à des gens qui leur sont liés, les deux flics vont refaire équipe pour une dernière aventure qui sera particulièrement mouvementée. On y trouvera beaucoup d’action, y compris cascades délirantes, poursuites incroyables et bastons improbables, mais aussi une bonne dose d’humour et de punchlines. Du Bad Boys, quoi!
Bad Boys, une franchise qui ne nous rajeunit pas. 1995 et 2003 pour les précédents films. Leur réalisateur Michael Bay laisse ici la place à deux petits jeunes belges, Adil El Arbi et Bilall Fallah (mais il fait une petite apparition sympathique). Et je dois dire que les petits gars s’en sortent pas mal du tout. Le film m’a replongé dans l’esprit de la franchise, mais avec les années en plus, qui deviennent un gimmick du film et qui permettent de modifier les choses, d’apporter un truc neuf. Ce 3eme opus constitue de nouveau un très sympathique buddy movie de flics, avec toujours sa grosse dose d’action et d’humour qui est sa marque de fabrique.
Les deux têtes d’affiche rempilent dans leurs rôles iconiques, avec des personnages encore plus marqués dans leurs styles respectifs avec les années qui ont passé. WIll Smith en fait des caisses en super flingueur qui n’écoute rien, n’en fait qu’à sa tête et se la pète, tandis que Martin Lawrence va très loin dans le gars pèpère qui veut juste être laissé en paix. Autour d’eux, une équipe jeune et moderne, qui joue sur le conflit de générations et de méthodes, pour une dynamique qui fonctionne assez bien, avec Vanessa Hudgens (Sucker Punch, Machete Kills,…), Alexander Ludwig (Hunger Games, Vikings,…), Charles Melton et Paola Nunez. On retrouve aussi avec plaisir Joe Pantoliano (Les Goonies, Bound, Matrix, Memento,…) En face on va surtout noter Kate del Castillo et Jacob Scipio.
Le film est, comme ses prédécesseurs, un très sympathique buddy movie. Il reprend l’ambiance de la licence et arrive à s’en sortir. Il donne aussi à Bad Boys un côté contemporain grâce aux petits jeunes. Et puis sa scène finale ouvre la porte à un quatrième film qui est déjà annoncé.