Oui, OK, j’ai été pas mal biberonné à la série 21 Jump Street, avec ces flics plutôt jeunes, cools, rebelles, qui infiltrent des écoles en douce pour y démanteler des trafics et y élucider des crimes. C’était fun et l’ambiance me plaisait bien. Je ne me souviens pas avoir été très attiré par le film quand il est sorti, mais j’ai regardé les deux par fainéantise parce qu’ils passaient à la télé et que je voulais pas zapper plus. Bon alors l’inspiration est là, mais on part dans la grosse comédie policière qui vole pas bien haut avec humour très pipi caca.

On va suivre deux loosers, un grand costaud bête comme ses pieds et un intello incapable de relations sociales. Ils se retrouvent ensemble sur les bancs de l’école de police, et on va les placer au service 21 Jump Street, réminiscence d’un programme des années 80 qui enquête sur des actes illégaux dans des écoles. Au programme : démantèlement d’un trafics d’une nouvelle drogue de synthèse hyper dangereuse.

C’est l’histoire d’une main qui se réveille toute seule et qui se met à bouger et se déplacer. Oui, juste une main. Qui va arpenter les rues de Paris et franchir de nombreux obstacles. Mais c’est en parralèle l’occasion de suivre la vie du possesseur de la main jusqu’à la disparition de cette dernière, de suivre un parcours social semé d’embûches. Une bien belle histoire, portée par une narration surprenante (cette histoire de main qui bouge), et par une dessin et une animation agréable.