La Umbrella Academy, c’est une fratrie de gens aux pouvoirs spéciaux élevés et entraînés par un père dysfonctionnel avec le soutien d’une mère robot et d’un majordome singe parlant. Après avoir accompli plein de belles choses, la famille s’est dispersée, puis retrouvée à la mort du père. Ils ont découvert que l’Apocalpyse arrivait et ont tenté de l’arrêter… pour se retrouver projetés dans le temps à Dallas au début des années 60, mais pas au même moment. C’est là que débute cette saison 2 qui très vite va situer les enjeux… L’Apocalypse va aussi avoir lieu ici et ils vont devoir se retrouver et s’allier avant de tenter de la combattre. Tandis que la Commission, société secrète gardienne du bon écoulement spatio-temporel, est toujours sur leurs traces. Et c’est donc parti pour une saison sans temps mort et pleine de bonnes choses.
Si j’avais beaucoup apprécié la saison 1, j’avais trouvé quand même qu’elle manquait un peu de rythme. Ici ce n’est pas le cas. Il se passe toujours quelque chose, et la série avance sans cesse. On enchaîne avec plaisir les scènes d’action, les révélations, des moments forts en émotions, les phases d’humour, mais aussi toute cette ligne continue concernant les liens familiaux pas simples. Le fait que le père soit non seulement vivant à cette époque, mais aussi impliqué dans l’intrigue, cela renforce beaucoup cette thématique, avec des enfants devenus adultes mais toujours à la recherche de réponses et d’affection. Le déplacement temporel dans les années 60 apporte un petit quelque chose, et pas seulement scénaristiquement puisque beaucoup de choses tournent autour de l’assassinat de Kennedy. Mais pour l’ambiance aussi. Les looks, les décors, mais aussi les mœurs (ah l’ouverture d’esprit dans le Texas des 60’s face au communisme, à l’homosexualité, aux personnes de couleur, etc.) La série se permet donc par ce biais d’aborder beaucoup de sujets de société, et d’envoyer un bon coup de pied là où il faut.
Umbrella Academy garde toutes ses forces de la première saison. à commencer par un casting qui claque. On retrouve avec beaucoup de plaisir Ellen Page, Tom Hopper, David Castaneda, le fabuleux Aidan Gallagher, Emmy Raver-Lampman, Robert Sheehan génial, Justin H. Min, Kate Walsh, Jordan Claire Robbins, ou encore Colm Feore. Une bonne dynamique s’est mise en place entre eux, avec des personnages qui savent évoluer. Parmi les nouveau arrivants, on notera Ritu Arya, Yusuf Gatewood (Good Omens), Marin Ireland (Hell or High Water), Kevin Rankin ( Hell or High Water aussi, La Planète des Singes), Justin Paul Kelly, ou encore Stephen Bogaert (American Psycho, Ça). A côté de cette réussite de casting, on a une réalisation de qualité avec de très bons plans et des effets spéciaux réussis qui nous plongent bien dans le truc. Et malgré le côté super-héroïque et l’action qui va avec, les moments d’émotion sont particulièrement réussis aussi, parfois bien poignants. Le tout est encore soutenu par une bande-son toujours au taquet et très vintage pour nous plonger dans l’époque (même s’il y a du plus récent aussi).
Au final, cette saison s’avère encore meilleure que la première, avec une intrigue rondement menée, des personnages hauts en couleurs (le trio de suédois, le poisson dans on bocal, par exemple). On a notre lot de révélations, d’action, de suspens, d’émotion, et même un joli cliffhanger qui lance la 3ème saison après que cette 2ème ait été bien clôturée. J’en redemande donc avec impatience, vivement la suite. Je suis fan.
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